Pour les poètes blancs qui seraient indiens Résumé et description du guide d’étude


Souvent, lorsque les poètes créent une œuvre inspirée principalement par la colère envers un individu ou un groupe de personnes, le poème s’avère « prêcheur » ou trop émotif. Le poème de Wendy Rose « Pour les poètes blancs qui seraient indiens », publié pour la première fois en Cuivre perdu (1980), est basée sur ses sentiments d’indignation envers les écrivains américains non autochtones qui prétendent qu’ils peuvent comprendre comment il se sent d’être indiens et qu’ils peuvent créer un travail véritablement d’un point de vue indien. L’affirmation de Rose est que cela ne peut pas être fait. Elle n’appelle pas de « poètes blancs » en particulier dans ce poème, mais elle offre un aperçu descriptif de la manière dont ils abordent leur travail et des raisons possibles pour lesquelles ces poètes choisissent d’adopter une autre culture comme la leur – du moins dans leur poésie. Parce que Rose est capable de présenter ses croyances dans un langage graphique et éclairant (par opposition à une diatribe trop émotionnelle) et de maintenir un sens de la poésie honnête tout au long de la pièce, elle ne tombe pas dans les rangs des sermons ennuyeux.

« Pour les poètes blancs qui seraient indiens » s’inspire de l’idée de « chamanisme blanc », un terme utilisé par certains poètes amérindiens – dont Rose – pour aborder la question des écrivains blancs prétendant être si ancrés dans les coutumes et les croyances amérindiennes. qu’ils sont « tout aussi indiens » que ceux qui sont nés dans la culture. Le mot «chaman» fait référence à une figure très puissante et vénérée dans de nombreuses sociétés tribales, indiquant celui qui agit comme un lien entre le monde humain visible et le monde spirituel invisible. Un chaman pratique la magie ou la sorcellerie pour soigner les malades ou contrôler les forces naturelles. Le terme « chamanisme blanc » est donc un commentaire sarcastique sur l’hypocrisie affichée par les écrivains blancs « qui seraient indiens », et Rose explique pourquoi dans ce poème.



Source link -2