Poilievre dépose un projet de loi sur le logement visant à accélérer la construction de nouvelles maisons

Le projet de loi de Poilievre, Bâtir des maisons, pas de bureaucratie, vise à créer un objectif pour l’achèvement de nouveaux logements dans les plus grandes villes du Canada qui augmente de 15 % par an et est lié au financement.

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OTTAWA — Le chef conservateur Pierre Poilievre a l’intention d’accorder des primes aux « villes à coûts élevés » qui atteignent leurs nouveaux objectifs en matière de logement et de réaffecter 100 millions de dollars du Fonds d’accélération du logement des libéraux pour récompenser les municipalités canadiennes qui dépassent largement les leurs.

Mercredi, Poilievre a déposé son projet de loi sur le logement, la Building Homes Not Bureaucracy Act, qui offre une vision plus claire de ce qu’il espère réaliser pour accélérer la construction au milieu de la crise du logement au Canada.

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La loi vise à établir un objectif d’achèvement de nouveaux logements dans les plus grandes villes du Canada – Toronto, Vancouver, Montréal et Ottawa – qui augmente de 15 pour cent chaque année et est lié au financement fédéral des infrastructures qui leur est alloué en fonction de cet objectif.

Il fournit une formule mathématique basée sur le nombre de nouveaux logements dans une « ville à coût élevé » achevés au cours de l’exercice précédent, par rapport aux niveaux de 2023.

Le gouvernement fédéral se réserverait le droit d’ajuster le financement des infrastructures si des circonstances imprévues – comme une catastrophe nationale, une récession économique, une guerre ou un acte terroriste – empêchaient ces villes d’atteindre leur nombre de nouveaux logements pour l’année donnée.

En plus de ces primes à la construction, toutes les municipalités pourraient également partager une cagnotte totalisant 100 millions de dollars, mais seulement si elles « dépassent largement les objectifs en matière de logement », selon le projet de loi.

Il exige également que les logements soient situés à proximité des transports en commun, précisant que le financement fédéral des transports en commun accordé à certaines villes serait « détenu en fiducie » jusqu’à ce que « les logements résidentiels à haute densité soient occupés en grande partie sur les terrains disponibles autour des gares des projets de transports en commun financés par le gouvernement fédéral ».

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Et le projet de loi pose comme condition que, pour que certaines villes reçoivent un financement fédéral pour les infrastructures et les transports en commun, elles « ne restreignent pas ou ne retardent pas indûment l’approbation des permis de construire pour des logements ».

Une « personne admissible qui a des motifs raisonnables » de croire que les permis de construire ont été retardés ou restreints pourrait déposer une plainte auprès du gouvernement fédéral.

La législation de Poilievre vise également à punir les cadres qui ne construisent pas de logements assez rapidement, soit en supprimant leurs primes si les objectifs en matière de logement ne sont pas atteints, soit en réduisant leur salaire si les demandes de construction de nouveaux logements ne sont pas traitées dans un délai moyen de 60 jours.

Plus précisément, la Loi sur la Société canadienne d’hypothèques et de logement serait modifiée pour préciser qu’aucune prime ne sera accordée aux membres du comité exécutif de la SCHL à moins que l’objectif national de 15 pour cent de logements construits en plus chaque année ne soit atteint.

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Et si le délai moyen pour approuver ou rejeter une candidature est supérieur à 60 jours sur une période continue de six mois, ils peuvent s’attendre à ce que leur salaire soit réduit de moitié.

Le projet de loi prévoit également un remboursement de la TPS sur les nouveaux immeubles résidentiels locatifs dont le loyer moyen est « inférieur au taux du marché ».

Enfin, le projet de loi oblige le gouvernement fédéral à déposer un rapport dressant un inventaire des bâtiments et des terrains fédéraux et à proposer un plan visant à vendre au moins 15 pour cent de tous les bâtiments et terrains qui seraient appropriés à la construction de logements, sous réserve de certaines exceptions. .

Les terrains qui ne seraient pas jugés appropriés pour la construction de logements comprennent les terrains certifiés par le ministre de l’Environnement comme étant « écologiquement sensibles », ou situés dans l’un des parcs nationaux du Canada, ou certifiés comme étant essentiels à la prestation de services gouvernementaux.

Les propriétés fédérales éligibles devraient être mises sur le marché du logement dans les 12 mois suivant le dépôt du rapport, précise le projet de loi.

Poilievre avait concrétisé certaines promesses en matière de logement dans une annonce la semaine dernière, ce qui a suscité une certaine reconnaissance et des critiques de la part du ministre du Logement, Sean Fraser.

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Fraser a déclaré qu’il était d’accord sur le délai de 60 jours accordé à la SCHL pour approuver ou rejeter les demandes, mais a critiqué le projet des conservateurs de réduire la TPS sur certaines propriétés locatives, qu’il a qualifié de « demi-mesure » qui laisserait de côté la plupart des nouvelles maisons ciblant Canadiens de la classe moyenne.

« Ils disent qu’il s’agit de construire des maisons et non de bureaucratie, mais ils devraient insérer un niveau de capacité administrative pour identifier les unités qui seront approuvées afin d’identifier qui bénéficiera de l’exonération limitée de la TPS qu’ils accordent », Fraser a déclaré plus tôt cette semaine.

Fraser a également qualifié la « ligne d’information pour le NIMBYisme » de suggestion « bizarre » et a déclaré qu’elle ne conduirait pas à la construction de davantage de maisons.

Il a déclaré que le gouvernement n’appuierait pas le projet de loi de Poilievre.

La liste conservatrice des « villes à coûts élevés » :

Brampton, Ontario.
Burnaby, Colombie-Britannique
Calgary, Alberta.
Gatineau, Qué.
Halifax, Nouvelle-Écosse
Hamilton, Ontario.
Kitchener, Ontario.
Laval, Qué.
Londres, Ontario.
Longueuil, Qué.
Markham, Ont.
Mississauga, Ontario.
Montréal, Qué.
Oakville, Ontario.
Ottawa, Ontario.
Richmond, Colombie-Britannique
Richmond Hill, Ontario.
Surrey, Colombie-Britannique
Toronto, Ontario.
Vancouver, Colombie-Britannique
Vaughan, Ont.
Windsor, Ontario.

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