Poésie récemment publiée, de Gaza aux salles de zoom et plus encore

CHOSES QUE VOUS POURRIEZ TROUVER CACHÉES À MON OREILLE : Poèmes de Gaza, par Mosab Abou Toha. (City Lights, papier, 11,17 $.) Écrit depuis sa bande natale de Gaza, le premier album accompli d’Abou Toha oppose des scènes de violence politique à une beauté naturelle : dans un poème, un « rossignol quitte la terre humide » deux strophes avant le « bruit d’un drone / s’immisce.

THRESH & HOLD, par Marlanda Dekine. (Hub City, journal, 16 $.) Membre de la communauté Gullah Geechee de Caroline du Sud dont les ancêtres réduits en esclavage récoltaient du riz, Dekine honore leur héritage dans ce début émouvant : « Je dis à tous mes morts de se lâcher.

PAUME DOUBLÉE DE POTIENCE, par Basie Allen. (Ugly Duckling, papier, 14,40 $.) Allen est à la fois peintre et poète, et il apporte un œil d’artiste et une âme de rebelle à ces poèmes lâches qui se déroulent en grande partie à New York, où « les commissariats de police doivent s’épanouir épicentres des mouvements artistiques.

CAÏN A NOMMÉ L’ANIMAL, par Shane McCrae. (Farrar, Straus & Giroux, 25 $.) La huitième collection de McCrae prolonge son intérêt pour une histoire enracinée dans le mythe chrétien et la dynamique du pouvoir toxique. Dans le poème qui donne son titre au livre, la domination d’Adam sur les animaux signifie que « tuer était / comme une prière pour lui ».

FEMME, MANGEZ-MOI EN ENTIER : Poèmes, par Ama Asantewa Diaka. (Ecco, 25,99 $.) « Acte 1, Scène 1 / Entrez la femme. » Ainsi commence le premier poème de ce début audacieux, un hommage à la combattante de la liberté ghanéenne Ama Nkrumah qui présente de nombreux thèmes entraînants du livre : la féminité, l’activisme et l’histoire ghanéenne parmi eux.

SALLES ZOOM : Poèmes, par Mary Jo Salter. (Knopf, 28 $.) Le neuvième livre de poèmes de Salter regarde carrément le présent, de l’ouverture mordante («Votre session a expiré») à la séquence centrale de sonnets consacrés aux réunions Zoom.

LE COMBAT, C’EST COMME UNE ÉPOUSE, par Eloisa Amezcua. (Coffee House, papier, 16,95 $.) À travers des poèmes formellement variés sur le boxeur poids plume Bobby Chacon et sa femme, le deuxième recueil d’Amezcua explore les notions de violence, de sport, de mariage et de rôles de genre.

UN PAYS D’ETRANGERS: Poèmes Nouveaux et Choisis, par D. Nurkse. (Knopf, 35 $.) Ce volume substantiel rassemble les travaux de la carrière de 35 ans de Nurske pour démontrer qu’il est, discrètement, l’un de nos poètes civiques les plus engagés, même s’il honore la vie intérieure et la complexité émotionnelle.

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