Ottawa vise à ajouter de nouvelles limites à l’utilisation controversée des cellules sèches dans les prisons

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OTTAWA — Le gouvernement fédéral dit qu’il modifie les règlements des prisons pour limiter l’utilisation des cellules sèches et améliorer le processus de recherche et de saisie de la contrebande dans les établissements correctionnels.

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Les cellules sèches, dans lesquelles il n’y a pas d’accès à l’eau courante, sont utilisées pour surveiller de près les détenus sous un éclairage intense dans l’espoir qu’ils finiront par transmettre tout ce qu’ils pourraient dissimuler dans leur corps.

Le règlement proposé obligerait les fonctionnaires à utiliser plus souvent la technologie des scanners corporels pour identifier la contrebande et fixerait un maximum de 72 heures pour la détention dans une cellule sèche, avec une autorisation spéciale requise pour toute prolongation.

L’enquêteur correctionnel Ivan Zinger a déclaré que la pratique, dans laquelle des personnes sont parfois détenues pendant plusieurs jours dans ce qui est essentiellement un isolement cellulaire, est la pratique la plus dégradante dans les services correctionnels fédéraux.

Le bureau du ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a publié l’année dernière une directive ministérielle exigeant que le Service correctionnel du Canada fournisse une justification écrite lorsque des détenus sont gardés dans les cellules controversées pendant plus de deux jours.

Le bureau de Mendicino a également interdit la pratique aux femmes soupçonnées de transporter de la contrebande dans leur vagin, en réponse à une décision de la Cour suprême de la Nouvelle-Écosse de 2021 qui a jugé la pratique illégale.

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