Le Nouveau-Brunswick est en train de devenir l’une des provinces les plus responsables sur le plan financier au Canada
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Par Jay Goldberg
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Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, bâtit un avantage du Nouveau-Brunswick.
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Pendant des années, les politiciens albertains parlaient d’un avantage albertain. Il y a à peine 15 ans, l’Alberta n’avait pas de dette provinciale, pas de taxe de vente et les taux d’imposition sur le revenu les plus bas au pays. Mais les temps ont changé. Pour de nombreux Albertains qui paient de l’impôt sur le revenu, leur province n’a plus les taux d’imposition les plus bas au pays. Il a également accumulé des dizaines de milliards de dollars de dette publique. Heureusement, les Albertains profitent toujours de l’avantage de vivre dans la seule province sans taxe de vente — pour le moment.
Les provinces atlantiques du Canada, par contre, comptent parmi les endroits les plus difficiles à vivre pour les contribuables. Tous les quatre ont une taxe de vente de 15% – la plus élevée du pays – ainsi que certains des taux d’imposition sur le revenu les plus élevés du pays.
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Mais depuis leur arrivée au pouvoir en 2018, les conservateurs de Blaine Higgs n’ont cessé de tracer une nouvelle voie pour le Nouveau-Brunswick, qui commence à se séparer du peloton de l’Atlantique, avec un fardeau fiscal allégé, des budgets équilibrés consécutifs et une dette provinciale en baisse.
La semaine dernière, Higgs a annoncé de nouvelles réductions d’impôt radicales qui réduiront le fardeau fiscal de la grande majorité des Néo-Brunswickois. Il s’agit des réductions d’impôt les plus importantes en une génération. Pour un contribuable revenus 75 000 $ par an, les coupes apporteront 214 $ en allégements fiscaux par an et plus de 1 000 $ sur une période de cinq ans. Cela peut sembler peu, mais quel autre gouvernement rend l’argent aux contribuables?
Considérez la Nouvelle-Écosse voisine. Avec les nouvelles réductions d’impôt en place, un Néo-Brunswickois gagnant 75 000 $ par année devrait s’attendre à payer 8 606 $ en impôt provincial sur le revenu. Un Néo-Écossais gagnant le même montant paierait 664 $ de plus. Et grâce aux politiques régressives de la Nouvelle-Écosse, cet écart de 664 $ continuera de croître d’année en année. Le fluage des tranches se produit lorsque l’inflation pousse les contribuables vers des tranches d’imposition plus élevées parce que le gouvernement n’a pas indexé les tranches sur l’inflation.
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Le Nouveau-Brunswick indexe ses tranches d’imposition. Il en va de même pour le gouvernement fédéral et huit provinces. Seules la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard ne le font pas. Cela signifie que l’avantage émergent du Nouveau-Brunswick ne fera que croître dans les années à venir.
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Le Nouveau-Brunswick est également un chef de file en matière de réduction de la dette. C’était la seule province à équilibrer ses livres chaque année pendant la pandémie. Et sa dette est en baisse, pas en hausse. Certaines provinces ont de faux budgets équilibrés : leurs dépenses de fonctionnement sont couvertes par les recettes fiscales, mais elles empruntent tout de même pour financer des projets d’infrastructures. Les revenus du Nouveau-Brunswick couvrent à la fois ses dépenses de fonctionnement et ses dépenses en immobilisations. Et au cours de la dernière année seulement, le gouvernement réduit la dette de la province de près de 1 milliard de dollars.
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Le travail budgétaire qui est bien engagé est cependant loin d’être terminé. Étant donné que bon nombre des prédécesseurs du premier ministre Higgs ont accumulé des factures avec la carte de crédit des contribuables, les Néo-Brunswickois doivent encore plus par habitant de la dette publique que leurs voisins de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard. La réduction du fardeau de la dette et des centaines de millions de dollars d’intérêts sur la dette qui l’accompagne nécessitera davantage de travail budgétaire.
Pourtant, le Nouveau-Brunswick avance clairement dans la bonne direction et émerge comme l’une des provinces les plus responsables sur le plan financier au pays. Il a eu des budgets véritablement équilibrés pendant plusieurs années, y compris pendant la pandémie. Son fardeau fiscal est maintenant le plus bas de la région et surpasse même des provinces comme le Manitoba et le Québec. Et sa réduction de la dette est réelle. Ses surplus sont des surplus réels, contrairement à ceux de la plupart des autres provinces qui prétendent avoir équilibré leur budget.
Le travail fiscal est loin d’être terminé, mais ce qui a été fait jusqu’à présent inaugure une nouvelle ère d’Avantage du Nouveau-Brunswick.
Jay Goldberg est directeur par intérim de l’Atlantique à la Fédération canadienne des contribuables.