Opinion : Le gouvernement doit sérieusement envisager de financer la réduction des méfaits

La Saskatchewan établit des chiffres record en ce qui concerne les décès liés à la toxicomanie, et ce ne sont pas des records dont nous devrions être fiers.

Il y a eu un total de 464 décès confirmés ou suspectés de toxicité médicamenteuse en 2021, soit 137 décès de plus que l’année record précédente en 2020.

Le premier ministre Scott Moe et le Saskatchewan Party se sont montrés peu engagés à financer les services de réduction des méfaits dans la province. Certains organismes qui offrent des services de réduction des méfaits ne sont pas découragés par leur absence d’inclusion dans le budget provincial 2022-2023.

Prairie Harm Reduction (PHR), un organisme sans but lucratif de Saskatoon qui a ouvert le premier site de consommation sécuritaire de la Saskatchewan, s’est vu refuser un financement dans le budget pour une troisième année consécutive.

De plus, le site temporaire de prévention des surdoses du Newo Yotina Friendship Centre à Regina n’a pas encore reçu de financement provincial. Le refus de financer des programmes de réduction des méfaits innovants et fondés sur des données probantes, tels que des sites de consommation sécuritaire, peut amener les personnes qui consomment des drogues à payer le prix ultime : leur vie.

Le ministre de la Santé mentale et des Dépendances, Everett Hindley, a continuellement défendu la décision de suspendre le financement de PHR pour exploiter son site de consommation sécuritaire.

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