Opinion : Le captage et le stockage du carbone sont essentiels à une transition durable

La technologie essentielle à la transition énergétique ne concerne pas seulement le pétrole et le gaz

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De James Millar

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Alors que la discussion tourne autour des objectifs et des impacts potentiels du plan du gouvernement fédéral pour une « transition juste », il est extrêmement important de souligner que transformer la main-d’œuvre du Canada pour une économie nette zéro ne peut pas signifier abandonner les plus grands secteurs industriels du pays. Tout exercice de ce type doit être axé sur le maintien, et non sur la suppression, des emplois.

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Dans l’imagination du public, la transformation de notre système énergétique signifie que les infrastructures et les emplois dans les énergies renouvelables et les véhicules électriques remplacent les emplois plus traditionnels dans l’extraction des ressources et l’industrie lourde. En fait, avec la croissance des technologies prometteuses de capture et de stockage du carbone (CSC) et d’autres types de réduction des émissions, les opportunités pour les travailleurs industriels qualifiés restent grandes ouvertes. Le Canada est déjà un chef de file dans cette technologie, et avec des politiques réfléchies au niveau fédéral, nous pouvons nous assurer que les emplois et les communautés sont non seulement protégés, mais prospèrent dans un avenir net zéro.

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Le rôle du Canada en tant que chef de file du CSC à grande échelle remonte à plus de deux décennies. Nous abritons cinq des 30 installations commerciales de CSC au monde, avec plusieurs opérations qui sont les premières du genre au monde, et nous représentons actuellement 15 % de la capacité mondiale de CSC, tout en générant moins de 2 % des émissions mondiales. .

Un excellent exemple est l’unité Boundary Dam Unit 3 (BD3) de SaskPower, la première installation de CSC à grande échelle au monde. Il fonctionne depuis 2014 et a récemment franchi une étape clé : il a maintenant capturé cinq millions de tonnes de CO2, ce qui équivaut à retirer plus d’un million de voitures de la circulation pendant un an. En plus de prouver que le captage et le stockage souterrains sûrs du CO2 sont possibles, donner vie à BD3 a mis en évidence les opportunités tangibles qui accompagnent le développement du CSC, notamment des centaines de millions de dollars investis dans les communautés et les avantages économiques pratiques et durables que ces investissements procurent.

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S’appuyant sur cette expérience de classe mondiale, le Canada développe une technologie de captage, de pipeline et de stockage du carbone dans un large éventail d’industries, notamment le ciment, l’acier, l’exploitation minière et les engrais, la pétrochimie, le pétrole et le gaz et la production d’hydrogène. Pour être clair : le CSC ne concerne pas seulement le pétrole et le gaz. Si tous les gros émetteurs canadiens et mondiaux ne font pas leur part pour remettre le carbone dans le sol là où il a commencé, alors tout espoir de lutter contre les changements climatiques est anéanti.

La croissance de la technologie de capture et de stockage du carbone permettra une transition vers le zéro net tout en maintenant la viabilité des industries qui ont longtemps soutenu les communautés et la main-d’œuvre à travers le pays. Cela placera également le Canada et les travailleurs canadiens à l’avant-garde d’un boom potentiel dans le développement de projets, la construction et la mise en œuvre de la prochaine phase à grande échelle de réduction des émissions. Nous pouvons avoir notre gâteau environnemental et le manger aussi.

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Avec ses annonces de politique de « transition juste », le gouvernement fédéral a reconnu qu’un changement dans l’économie pour réduire les émissions de carbone aura un impact générationnel sur les emplois – à une échelle qui, pour l’instant, ne peut être que devinée. Notre objectif devrait être de préparer notre main-d’œuvre à prospérer dans une économie à faibles émissions de carbone tout en minimiser l’impact des transitions sur le marché du travail.

Pour renforcer cette capacité, l’industrie recherche des signaux forts indiquant que les investissements dans le CSC et d’autres technologies de réduction des émissions s’alignent sur l’avenir à faibles émissions de carbone du Canada. Un investissement plus large dans le CSC nécessite une politique claire offrant une certitude à long terme sur la tarification du carbone, ainsi que d’autres mécanismes qui garantiront que le Canada demeure un endroit attrayant (surtout par rapport aux États-Unis) pour entreprendre des projets de plusieurs milliards de dollars. Le moment ne pourrait pas être plus critique, car les politiques finalisées en 2023 ouvriront la voie à l’atteinte des objectifs climatiques ambitieux du Canada – réduire les émissions de gaz à effet de serre d’un tiers d’ici 2030 et atteindre zéro net d’ici 2050.

Si nous échouons, ce bruit de succion géant que vous commencez à entendre sera le flux de milliards de dollars au sud de la frontière, vers le pays du lait et du miel infusé par la Loi sur la réduction de l’inflation.

James Millar est président et chef de la direction de l’International CCS Knowledge Centre.

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