Opinion : La hausse de la criminalité pose de grands défis aux petites entreprises du Canada

Dans l’Ouest canadien en particulier, les troubles publics menacent à la fois les employés et les clients.

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Par Jairo Yunis et Keyli Loeppky

Selon un rapport récent Selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, les petites entreprises, le cœur et l’âme de bon nombre de nos quartiers, affirment qu’il faut faire davantage pour lutter contre la criminalité et accroître la sécurité communautaire.

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Ce sentiment est particulièrement fort dans l’Ouest canadien, où 41 pour cent des petites entreprises considèrent la criminalité et la sécurité comme un défi majeur, contre seulement un quart dans le reste du pays. Cette préoccupation est tout à fait justifiée, puisque près de la moitié des petites entreprises de l’Ouest canadien ont été directement ou indirectement touchées par des problèmes de sécurité, et un autre tiers se déclare « nerveux » à leur sujet.

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La criminalité et la sécurité ne sont pas seulement un problème urbain. Les communautés rurales sont également aux prises avec une hausse des taux de criminalité, exacerbée par des services et des infrastructures inadéquats, des ressources policières limitées et une géographie difficile. L’écart entre les taux de criminalité urbains et ruraux s’est creusé ces dernières années, les provinces des Prairies souffrance les niveaux de criminalité rurale les plus élevés.

Les petites entreprises sont confrontées à des problèmes de criminalité et de sécurité communautaire sous diverses formes : vandalisme, vol, excrétion humaine, flânerie et ivresse publique. Les petites entreprises de l’Ouest canadien sont quotidiennement confrontées à ces problèmes, mais leur prévalence varie selon la province. Alors que les petites entreprises de la Colombie-Britannique ont déclaré que leurs principaux problèmes étaient les déchets et les détritus (c.-à-d., accessoires de drogue, déchets humains, etc.), l’Alberta et la Saskatchewan ont été les plus touchées par les vols et les vols à l’étalage, et le Manitoba a cité le vandalisme et les introductions par effraction comme problème numéro un.

Un propriétaire d’une petite entreprise en Colombie-Britannique rapporte que ses employés sont fréquemment harcelés pendant les heures de bureau. Ils affirment également que l’environnement dangereux a un impact négatif sur la volonté des acheteurs de visiter les magasins de la rue principale, car ils perçoivent la zone comme à haut risque. Il est vraiment décourageant d’entendre parler des difficultés auxquelles cette entreprise et ses employés sont confrontés, ainsi que des conséquences sur leurs moyens de subsistance et sur le bien-être de leur communauté.

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En réponse à ces défis, les propriétaires de petites entreprises font ce qu’ils font de mieux : s’adapter et investir, non seulement dans des mesures de sécurité privées, mais également dans le bien-être de leurs communautés. Ils offrent une formation en matière de sécurité à leurs employés et trouvent des moyens de garder leurs portes ouvertes, au service des personnes qui leur tiennent à cœur. Les petites entreprises ont toujours fait preuve de résilience et se sont engagées à favoriser la sécurité des lieux de travail, mais de nombreux propriétaires ont dépensé toutes leurs économies pour ouvrir et gérer l’entreprise de leurs rêves et ne peuvent pas se permettre, à eux seuls, d’assumer le fardeau et le stress liés à la gestion des entreprises. les impacts de la criminalité.

Les implications de la criminalité et des problèmes de sécurité communautaire vont au-delà du simple aspect financier. Ils perturbent l’environnement sûr et accueillant que les entreprises souhaitent offrir à leurs employés et à leurs clients. Dans l’Ouest canadien, 78 pour cent des petites entreprises se disent préoccupées par la sécurité personnelle de leurs employés et de leurs clients, sans parler du chagrin de voir son travail chroniquement vandalisé ou autrement mis en danger.

Les problèmes de criminalité et de sécurité ne sont pas toujours faciles à résoudre. La plupart des propriétaires de petites entreprises font preuve d’un haut niveau de responsabilité sociale face aux défis qui les posent. Mais ce ne sont pas des premiers intervenants ou des travailleurs sociaux. Les circonstances sociales qui obligent de nombreuses personnes à se former aux soins tenant compte des traumatismes et à l’administration de naloxone ne sont pas acceptables.

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Les petites entreprises qui sont en première ligne face à ce qui se passe dans nos quartiers devraient avoir leur mot à dire sur la manière dont les communautés réagissent. Une bonne première étape consisterait simplement à accepter le fait que nous avons besoin de communautés plus sûres où les entreprises peuvent prospérer, les employés peuvent travailler sans crainte et les clients peuvent à nouveau profiter de zones commerciales sécurisées.

Jairo Yunis est économiste pour l’Ouest canadien à la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, où Keyli Loeppky est directrice des affaires interprovinciales.

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