Opinion: Des impôts plus élevés sur les plus-values ​​menaceraient le niveau de vie

Nous devrions encourager, et non décourager, les entrepreneurs, les propriétaires d’entreprise et les investisseurs à investir au Canada

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Dans un récent éditorial, le professeur émérite de l’Université Simon Fraser, Rhys Kesselman, plaide pour un retour à des impôts plus élevés sur les gains en capital afin de garantir que les personnes à revenu élevé paient leur « juste part ». Mais il ne définit pas la « juste part » et il ignore l’état lamentable de l’investissement au Canada et nos pires croissance perspectives d’avenir.

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Alors que l’éditorial de Kesselman reconnaît que des impôts plus élevés sur les gains en capital pourraient mettre en péril l’investissement et la croissance économique plus largement, son propre 2000 étude avait une conclusion plus forte, notant que « les études qui ont distingué les différents types d’impôts constatent que certains types d’impôts sont plus défavorables à la croissance économique que d’autres types. En particulier, on constate que les impôts sur les revenus du capital et l’épargne sont préjudiciables à la croissance économique à long terme.

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La raison de ces effets indésirables est simple. Des impôts plus élevés sur les gains en capital réduisent le taux de rendement après impôt sur les investissements, ce qui incitera les entrepreneurs et les investisseurs à moins investir à un moment où nous avons désespérément besoin de l’exact opposé. Nous devrions encourager, et non décourager, les entrepreneurs, les propriétaires d’entreprise et les investisseurs à investir au Canada.

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Considérons que depuis 2014, l’investissement des entreprises (ajusté en fonction de l’inflation) a diminué de 3,1 %. Si nous excluons le développement résidentiel et ne regardons que les investissements dans des choses comme les usines et les usines, les investissements sont en baisse de 22,5 %, et les investissements en machines et matériel sont en baisse de 2,9 %. En termes simples, les Canadiens souffrent d’une pénurie d’investissements commerciaux depuis près d’une décennie.

Et « souffrir » est le bon mot. De tels investissements sont essentiels à l’amélioration de la productivité des travailleurs canadiens, qui est en fin de compte le seul moyen d’améliorer le niveau de vie. Une récente OCDE étude l’analyse des perspectives de croissance de ses 32 pays membres sur les périodes 2020-2030 et 2030-2060 a conclu que le Canada enregistrerait le plus faible niveau de croissance du PIB par habitant sur les deux périodes.

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Qu’est-ce que cela signifie pour les Canadiens moyens? Cela signifie que notre niveau de vie augmentera le moins en moyenne parmi les pays industrialisés au cours des 40 prochaines années environ. Parmi les 32 pays analysés, le Canada passera du 16e PIB par habitant le plus élevé en 2020 à un 25e prévu d’ici 2060, alors que d’autres pays enregistrent une croissance plus forte. Des pays aussi divers que la République tchèque, l’Estonie, Israël, l’Italie, la Corée, la Nouvelle-Zélande, la Slovénie et la Turquie, qui ont actuellement des niveaux inférieurs de PIB moyen par habitant, devraient dépasser le Canada d’ici 2060, leur donnant un niveau de vie plus élevé en raison de leur croissance économique plus rapide.

C’est dans ce contexte que Kesselman soutient que le Canada devrait devenir moins compétitif et moins attrayant pour les investissements afin d’assurer l’équité. Mais il ne fournit aucune définition ni même de données sur l’équité fiscale.

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Son argument implicite est que les hauts salariés ne paient pas assez pour représenter une « juste part », mais les données racontent une histoire différente. Selon un étude récente, en 2022, les 20 % des familles les mieux rémunérées au Canada ont payé 53,0 % de tous les impôts (fédéraux, provinciaux et locaux) tout en gagnant 44,6 % du revenu total. En d’autres termes, ils ont payé une part substantiellement plus importante du fardeau fiscal total que leur part du revenu total.

En revanche, les 20 % des familles à revenu moyen gagnaient 16,0 % du revenu total et payaient 14,3 % de l’impôt total. En d’autres termes, les familles à revenu moyen ont payé une plus petite part du fardeau fiscal total que leur part du revenu total. Il en va de même, mais plus encore, pour les deux cinquièmes inférieurs de la distribution. Les 20 % des familles les mieux rémunérées sont le seul groupe à payer une part d’impôts supérieure à leur part de revenu. Combien les 20 % les plus riches devraient-ils payer de plus pour atteindre ce seuil indéfini d’« équité » ?

Les politiques gouvernementales — fédérales, provinciales et locales — devraient viser à encourager la croissance économique, l’entrepreneuriat et l’investissement. C’est ce dont le Canada a désespérément besoin. Les appels à augmenter les impôts des Canadiens à revenu élevé ignorent cette réalité. Amener les entrepreneurs, les propriétaires d’entreprise et les investisseurs les plus prospères du Canada à investir davantage et à développer davantage d’entreprises au Canada est la clé de notre prospérité future. Des impôts plus élevés ne serviront à rien.

Jason Clemens et Jake Fuss sont économistes au Fraser Institute.

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