Ola Electric évalué à 5 milliards de dollars de nouveaux financements

Ola Electric a annoncé lundi avoir levé 200 millions de dollars dans le cadre d’un nouveau cycle de financement alors même que le spin-off du géant indien du transport en commun a du mal à livrer son premier scooter électrique aux clients et que des questions sur sa culture de travail ont été soulevées.

Tekne Private Ventures, Alpine Opportunity Fund, Edelweiss font partie de ceux qui ont financé le nouveau cycle, qui valorise Ola Electric à 5 milliards de dollars, contre 3 milliards de dollars en septembre de l’année dernière, a déclaré la startup basée à Bengaluru.

« Je remercie les investisseurs pour leur soutien et j’ai hâte de m’associer à eux pour faire passer la révolution des véhicules électriques de l’Inde au monde », a déclaré le co-fondateur et PDG d’Ola Electric, Bhavish Aggarwal, dans un communiqué. La startup cherche à se développer dans d’autres catégories, y compris les voitures, a-t-il déclaré.

Ola Electric – qui compte Tiger Global et Alpha Wave Global parmi ses bailleurs de fonds existants – a annoncé l’année dernière son premier scooter électrique appelé Ola S1. Au prix d’environ 1 350 $, le scooter alimenté par batterie offre une autonomie de 121 kilomètres (75 miles) sur une charge complète.

Il s’agit plutôt d’une affirmation hypothétique / non testée pour la plupart des individus, car la startup a retardé l’expédition du scooter à plusieurs reprises. Et au mieux, seule une infime partie de la clientèle qui avait précommandé le véhicule l’a reçu.

Entre-temps, Bounce, une autre startup basée à Bengaluru, a dévoilé son propre scooter électrique qui, selon de nombreux analystes, promet d’emballer plus que l’offre d’Ola.

Les deux-roues représentent plus des trois quarts de tous les véhicules vendus en Inde. La poussée des startups ainsi que des grands constructeurs automobiles, associée à des incitations gouvernementales favorables ces dernières années, commence à mettre la poussée de l’Inde vers les véhicules électriques dans la bonne direction. Les analystes d’UBS ont écrit dans un rapport la semaine dernière qu’ils estimaient que 37% de tous les deux-roues en Inde seraient alimentés à l’électricité d’ici la fin de la décennie.

Mais pour que cette projection se réalise, de nombreux facteurs doivent jouer dans le bon sens.

L’un d’eux pourrait être la culture de travail chez Ola, l’une des plus grandes startups indiennes. Ola et Ola Electric ont également vu plusieurs départs de cadres clés ces derniers mois à la suite de ce que le média indien Morning Context a qualifié de culture de travail toxique et de directeur général méfiant. Aggarwal est également le co-fondateur et directeur général d’Ola, qui a récemment levé des capitaux pour une valorisation de 7,3 milliards de dollars.

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