NVIDIA explique pourquoi l’acquisition d’Arm devrait se faire

Source : Harish Jonnalagadda / Windows Central

NVIDIA n’a vu aucune pénurie d’obstacles lorsqu’il s’agit de faire passer et finaliser son acquisition d’Arm. Une multitude d’organismes de réglementation ont soit retardé le processus, soit directement entravé, comme nous le voyons avec le procès de la FTC et le long processus d’examen de la Chine. Mais maintenant, nous examinons de plus près un autre élément des maux de tête de la fusion : l’enquête britannique en cours.

Le gouvernement britannique dispose d’un site Web sur lequel vous pouvez consulter ses affaires concernant l’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA). L’une des entrées répertoriées ici est la fusion NVIDIA-Arm. Sur la page associée à l’affaire, il y a un document intitulé « Soumission initiale de la phase 2 des parties principales », qui vous mènera à un PDF contenant les contre-indications de NVIDIA aux préoccupations réglementaires britanniques soulevées à son encontre. Voici un extrait clé du document :

NVIDIA cherche à développer et à améliorer la propriété intellectuelle d’Arm sur PC, et à en octroyer une large licence, en aidant Arm à créer un écosystème sur PC. La stratégie de NVIDIA profiterait indéniablement à Arm, au Royaume-Uni et aux clients d’Arm dans le monde entier, sans nuire à la concurrence. La transaction stimulera la concurrence dans les consoles, car NVIDIA sera incité à améliorer l’IP d’Arm pour concurrencer les puces x86 d’Intel et d’AMD.

Les remarques complètes de NVIDIA dans le document expliquent comment ces avantages se réaliseraient, mais ce paragraphe particulier le résume. La fusion aidera tout le monde, y compris le Royaume-Uni, et les concurrents s’en sortiront bien, selon le fabricant de GPU RTX. Il s’est également assuré de nommer son supercalculateur Cambridge-1, qu’il a « construit à ses propres frais et lancé au Royaume-Uni pour la recherche médicale ». Si vous êtes intéressé par toute cette saga de fusion, le document complet vaut la peine d’être lu.

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