NP View: Trudeau fait passer le programme anti-pétrole avant la nourriture abordable

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Le premier ministre Justin Trudeau a fait carrière en prétendant se battre pour la classe moyenne, mais alors que l’inflation atteint des niveaux jamais vus depuis 30 ans, son gouvernement a fermement refusé de supprimer les politiques gouvernementales qui contribuent directement à la crise de l’abordabilité en ce pays. Plutôt que de défendre les petits gars, les libéraux ressemblent de plus en plus à des élitistes qui accordent plus de valeur à leur programme idéologique qu’à la capacité des Canadiens à mettre sur la table des aliments abordables.

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En avril, le taux d’inflation a atteint 6,8 %, ce qui est bien au-dessus de l’objectif de 2 % de la Banque du Canada. Ce même mois, Statistique Canada a déclaré que le coût de l’épicerie avait augmenté de 9,7 pour cent par rapport à un an plus tôt, la plus forte augmentation depuis 1981. Pendant ce temps, le prix moyen d’un litre d’essence à travers le pays dépassait 2,08 $ mardi, contre 1,30 $ il y a un an.

Derrière les chiffres se cachent des Canadiens confrontés à des difficultés très réelles. Une récente Sondage Mainstreet Research ont constaté que 23 % des personnes interrogées ont déclaré avoir mangé moins qu’elles ne le devraient parce qu’elles n’avaient pas les moyens d’acheter suffisamment de nourriture. Banques alimentaires Canada a déclaré que les Canadiens visitant une banque alimentaire pour la première fois avaient augmenté de 25 % dans certaines régions, tandis que la Daily Bread Food Bank de Toronto a déclaré que les visites en mars avaient augmenté de 30 % d’une année sur l’autre.

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Il y a plusieurs raisons à tout cela. Bien que les politiques du gouvernement et de la banque centrale aient contribué au problème, l’inflation est devenue un problème mondial causé par les perturbations de la chaîne d’approvisionnement liées à la pandémie, l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la poursuite de la politique zéro COVID de la Chine, une crise énergétique mondiale et d’autres facteurs que le Canada a peu contrôle sur. Mais cela ne signifie pas que les gouvernements canadiens ne peuvent rien faire.

En fait, la solution est en fait assez simple : supprimer les taxes et autres réglementations qui maintiennent les prix plus élevés qu’ils ne le devraient, au moins jusqu’à ce que le taux d’inflation revienne sur terre.

Les conservateurs semblent comprendre cela. Le premier ministre progressiste-conservateur Doug Ford a remporté une victoire retentissante en Ontario la semaine dernière, en partie sur la promesse de supprimer les taxes provinciales sur le carburant pendant six mois. À Ottawa, les conservateurs fédéraux présenté une motion cette semaine demandant au gouvernement de supprimer les politiques qui gonflent directement les coûts, notamment l’élimination de la TPS sur le carburant, la suppression des tarifs sur les engrais et la suspension de la taxe sur le carbone.

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Réduire tous ces impôts ferait grimper encore plus le déficit fédéral, mais un gouvernement responsable pourrait offrir un soulagement immédiat aux Canadiens, tout en s’efforçant de réduire les dépenses à moyen terme. Pourtant, les libéraux ne sont pas vraiment reconnus pour leur responsabilité financière. Et le NPD, qui détient un pouvoir démesuré à Ottawa en raison de son accord d’approvisionnement et de confiance avec les libéraux, a tout autre plan.

Mardi, le chef du NPD, Jagmeet Singh, a déclaré que la solution à une inflation vertigineuse était d’imposer une « taxe sur les bénéfices excédentaires » aux grandes entreprises. On ne sait pas exactement dans quelle mesure une entreprise devrait réussir pour être punie par le NPD. Il n’est pas clair non plus comment « des bénéfices record contribuent directement à la hausse du coût de la vie », comme le souligne Singh. Ce que nous savons, c’est que Singh pense que « la solution doit être de redistribuer la richesse ».

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Il s’agit d’une stratégie alambiquée qui amènerait finalement les entreprises à moins investir dans la rétention du personnel et la réduction des coûts, et conduirait les entreprises prospères à se déplacer vers des juridictions moins hostiles.

On aurait espéré que les libéraux seraient un peu plus ancrés dans la réalité. Ils devraient au moins reconnaître que la taxe sur le carbone imposée par le gouvernement fédéral ajoute plus de 11 cents au litre d’essence et que la TPS augmente le prix moyen d’environ huit cents/litre et est calculé sur la base du prix après impôt, de sorte qu’il finit par être une taxe sur une taxe, et que ceux-ci contribuent non seulement aux prix élevés à la pompe, mais à l’augmentation des coûts pour d’autres biens, tels que les courses.

Au lieu de cela, le député libéral Rachel Bendayan licenciée la proposition des conservateurs de réduire les taxes sur l’essence en disant : « Il n’y a absolument aucune garantie que ces grandes sociétés pétrolières et gazières répercuteront les économies sur les consommateurs canadiens. En d’autres termes : nous ne sommes pas sûrs à 100 % qu’il y ait suffisamment de concurrence entre les stations-service pour garantir qu’elles baisseront leurs prix ou les empêcheront d’augmenter davantage si nous réduisons les taxes, alors autant ne même pas essayer.

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Parlant de concurrence, en réponse aux préoccupations des conservateurs et du NPD concernant le coût de la vie, le ministre de l’Industrie, François-Philippe Champagne, a déclaré qu’il avait «saisi le Bureau de la concurrence pour s’assurer que nous examinerions toutes les pratiques qui pourraient être anticoncurrentielles». L’éléphant dans la pièce c’est ça son gouvernement est combat activement notre partenaires commerciaux pour s’assurer que leurs agriculteurs n’obtiennent pas un accès illimité au marché canadien, afin que nos producteurs de lait, de volaille et d’œufs puissent conserver leur monopole de gestion de l’offre accordé par le gouvernement, qui sert à maintenir les prix des aliments artificiellement élevés.

Si les libéraux de Justin Trudeau passaient deux fois moins de temps à discuter de la façon dont leurs propres politiques contribuent au coût de la vie élevé qu’à blâmer l’inflation sur des facteurs externes, il y aurait une réelle chance d’offrir un certain soulagement aux Canadiens, en particulier à ceux qui vivent en marge. . Au lieu de cela, les libéraux semblent de plus en plus déconnectés des besoins des citoyens qu’ils sont chargés de gouverner.

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