Nouveaux locataires payant 500 $ de plus par mois à Toronto, Vancouver: SCHL

Écart entre nouveaux locataires et locataires depuis plus d’un an plus important dans les villes où les hausses de loyers sont réglementées

Contenu de l’article

Selon un rapport de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, un écart béant dans le loyer moyen entre les unités nouvellement louées et déjà occupées ajoute aux préoccupations concernant la pénurie de logements dans le pays.

Publicité 2

Contenu de l’article

Le rapport du 22 juin montre que les loyers payés pour les logements de deux chambres loués au cours de la dernière année dans les grandes régions métropolitaines de Toronto et de Vancouver sont en moyenne supérieurs d’environ 500 $ aux loyers des logements occupés depuis plus d’un an.

Contenu de l’article

« Compte tenu des projections démographiques (selon lesquelles les grandes villes du Canada connaîtront une croissance démographique soutenue), l’écart est d’autant plus criant », indique le rapport de la SCHL.

Le rapport a révélé que l’écart de loyer est particulièrement important dans les villes où les taux d’inoccupation sont déjà bas et où les augmentations de loyer sont réglementées par des lignes directrices. Les restrictions de loyer signifient que les propriétaires doivent souvent attendre les périodes de rotation pour ajuster les loyers afin de les aligner sur les prix actuels du marché et de compenser les dépenses telles que les réparations et les rénovations. Toronto, Vancouver et Montréal – où l’écart est plus proche de 250 $ – ont tous des lignes directrices sur les loyers.

Contenu de l’article

Publicité 3

Contenu de l’article

À Calgary et à Edmonton, où les augmentations de loyer ne sont pas assujetties à des lignes directrices réglementaires, l’écart de loyer moyen est considérablement plus étroit, à 50 $. Cette constatation suggère qu’un marché locatif plus flexible permet un écart relativement plus faible entre les prix de location, car les propriétaires ont une plus grande liberté pour ajuster les loyers en fonction des conditions du marché en vigueur.

Le prix moyen des logements nouvellement loués est l’un des deux nouveaux indicateurs que la SCHL utilise pour comprendre la rareté des logements. L’autre suit la part d’une unité de marché que les individus du quintile de revenu le plus bas (20 %) peuvent se permettre.

« En dehors de Québec et de Montréal, la part de marché abordable pour les ménages à faible revenu est inférieure à 5% dans les grands centres, 1% à Vancouver et presque nulle dans les villes ontariennes », indique le rapport.

Publicité 4

Contenu de l’article

« À court terme, on pourrait s’attendre à ce que les forces du marché rétablissent un certain équilibre entre l’offre et la demande… Mais nous devons nous demander si ces forces seules sont suffisantes à l’heure actuelle. Si le désintérêt des investisseurs pour le secteur locatif (actuellement observé) se poursuit, la pénurie de logements locatifs risque de s’aggraver encore.

L’an dernier, la SCHL a conclu que le pays devrait construire 3,5 millions de nouveaux logements supplémentaires d’ici 2030 pour améliorer l’abordabilité. Le Canada n’a actuellement en moyenne que 200 000 à 300 000 nouvelles unités par année.

• Courriel : [email protected]

Contenu de l’article

commentaires

Postmedia s’engage à maintenir un forum de discussion animé mais civil et encourage tous les lecteurs à partager leurs points de vue sur nos articles. Les commentaires peuvent prendre jusqu’à une heure pour être modérés avant d’apparaître sur le site. Nous vous demandons de garder vos commentaires pertinents et respectueux. Nous avons activé les notifications par e-mail. Vous recevrez désormais un e-mail si vous recevez une réponse à votre commentaire, s’il y a une mise à jour d’un fil de commentaires que vous suivez ou si un utilisateur vous suivez des commentaires. Consultez nos directives communautaires pour plus d’informations et de détails sur la façon d’ajuster vos paramètres de messagerie.

Rejoindre la conversation

Source link-31