WILD MINDS : les artistes et les rivalités qui ont inspiré l’âge d’or de l’animation, par Reid Mitenbuler. (Grove, 432 pages, 18 $.) Ce récit des illustrateurs du XXe siècle qui ont façonné les premières animations américaines est méticuleux et évocateur. « Comme les animateurs qu’il célèbre », a commenté notre critique, Michael Tisserand, Mitenbuler « est capable de résumer un personnage en quelques traits rapides ».
JE N’AI PAS FAIM MAIS JE POURRAI MANGER, par Christophe Gonzalez. (SFWP, 115 pages, 14,95 $.) Cette première collection se déplace de manière transparente entre les convives, les chambres et les enterrements de vie de garçon, car ses narrateurs portoricains, pour la plupart bisexuels, se livrent à des moments de désir, de honte et de chagrin. La nourriture est toujours abondante – chair de homard, plateaux de frites, recettes végétaliennes pâteuses – mais ce qui maintient vraiment ces histoires ensemble, c’est une voix singulière et sans excuse.
PERSONNES DE MON QUARTIER, par Hiromi Kawakami. Traduit par Ted Goossen. (Soft Skull, 176 pages, 15,95 $.) Cette collection de 36 histoires flash se concentre sur un quartier sans nom au Japon, mélangeant la fable et le mondain. Comme l’a noté notre critique, Brenda Peynado, « le style de Kawakami est un trafic de brièveté, nous donnant des images distillées jusqu’à leur noyau, des phrases qui vont directement au cœur et la commande narrative de livrer des vies entières en un seul souffle. »
DÉBUTANTS : La joie et le pouvoir transformateur de l’apprentissage tout au long de la vie, par Tom Vanderbilt. (Ancien, 320 pages, 16,95 $.) Le récit de Vanderbilt sur ses efforts pour tout apprendre, du snowboard au dessin en passant par le surf est, selon la critique du Times Jennifer Szalai, « un hommage à la magie qui change la vie de l’apprentissage de nouvelles compétences », raconté sur un ton à la fois « modeste et rassurant. »