Notre système de santé surchargé ne peut répondre au besoin d’un approvisionnement en médicaments plus sûr

Personne ne suggérerait que l’achat d’une bouteille de vin nécessite d’abord une visite chez un médecin. Au lieu de cela, nous avons une approche plus raisonnée qui consiste à réglementer l’alcool et son système de distribution pour assurer à la fois la sécurité et la prévisibilité. Si la consommation d’alcool devient problématique pour quelqu’un, il peut choisir de consulter un médecin pour obtenir des soins et du soutien, à sa propre discrétion.

De telles limitations, parallèlement à un besoin croissant mis en évidence par le récent rapport du BC Coroners Service sur les empoisonnements mortels à la drogue, font de doubler la mise sur une seule voie pour un approvisionnement plus sûr une erreur. Comment pouvons-nous espérer évoluer alors que le système ne parvient déjà pas à répondre aux besoins de soins primaires d’un si grand nombre de personnes ?

Nos décideurs politiques doivent examiner plusieurs modèles pour un approvisionnement plus sûr, et les modèles appropriés varieront considérablement en fonction de la population, du contexte et du médicament lui-même. Le système médical demeure une voie d’accès viable pour certains, et qui peut s’accompagner d’un accès à d’autres traitements et/ou soutiens.

Une exploration d’autres approches communautaires non médicalisées telles que les clubs de compassion et les coopératives qui peuvent être étendues pour répondre aux besoins urgents est de la plus haute importance, surtout compte tenu du fardeau extraordinaire auquel notre système de soins primaires est actuellement confronté.

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