Notes de terrain sur la démocratie Résumé et description du guide d’étude


La version suivante du livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Roy, Arundhati. Notes de terrain sur la démocratie : à l’écoute des sauterelles. Livres Haymarket, 2009.

Field Notes on Democracy: Listening to Grasshoppers est une collection de 12 œuvres fictives et non fictives de l’auteur Arundhati Roy, écrites et publiées précédemment entre 2002 et 2009. L’introduction, intitulée « Democracy’s Failed Light », encadre les essais dans termes d’un État indien démocratique imparfait et défaillant, que Roy considère comme de plus en plus fasciste.

Dans l’introduction, Roy critique le nationalisme hindou, qui a accru la violence dirigée contre les non-hindous. À titre d’exemples, elle s’appuie particulièrement sur le meurtre d’environ 2 000 musulmans dans l’État du Gujarat en 2002 et, plus récemment, sur la répression par l’État indien d’une manifestation massive et non violente au Cachemire en 2008. Elle conclut son introduction en citant des poèmes de Faiz Ahmed. Faiz.

Le premier chapitre de la compilation est l’essai « Democracy: Who’s She When She’s At Home? Le chapitre tourne autour des meurtres de musulmans du Gujarat en 2002, qui étaient une réponse à l’incendie d’un wagon de train traversant Godhra qui a tué 58 pèlerins hindous. Roy conteste la réponse passive de l’État aux meurtres et, en particulier, accuse le ministre en chef de l’État de complicité criminelle.

Dans le deuxième chapitre, « À quelle profondeur allons-nous creuser ? », Roy discute de la loi indienne sur la prévention du terrorisme, qui cible injustement les pauvres et les musulmans. Roy critique également les classes nouvellement riches de l’Inde, qui sont devenues riches en s’appropriant la terre et les ressources des classes les plus pauvres.

Les troisième, quatrième et cinquième chapitres – « Et sa vie devrait s’éteindre », « Breaking the News » et « Custodial Confessions, the Media, and the Law » – sont centrés sur la réponse nationale aux attaques parlementaires de 2001 à New Delhi. Roy critique particulièrement le procès et la condamnation de Mohammad Afzal, un séparatiste cachemirien qui a finalement été pendu pour son implication dans l’attaque. Elle critique également le traitement réservé à Afzal par les médias, qu’elle considère comme biaisé et préjudiciable.

Les sixième et septième chapitres – « Baby Bush, Go Home » et « Animal Farm II » – se rapportent à la visite du président américain George W. Bush en 2006 en Inde. Roy critique les politiques mercenaires de Bush envers d’autres économies et les guerres en Afghanistan et en Irak à l’époque.

Le huitième chapitre, «Scandal in the Palace», condamne le juge de la Cour suprême, YK Sabharwal, pour corruption et népotisme. En tant que juge, Sabharwal a supervisé la fermeture de milliers d’entreprises informelles dans les zones résidentielles, au profit des promoteurs de centres commerciaux de New Delhi, parmi lesquels figuraient ses fils.

Le neuvième chapitre, « À l’écoute des sauterelles : génocide, déni et célébration », vient du titre d’une conférence que Roy a donnée à Istanbul après l’assassinat du journaliste Hrant Dink. L’histoire de Dink, qui a été tué pour avoir parlé du génocide arménien de 1915, inspire Roy à revenir sur le génocide des musulmans de 2002 au Gujarat. Le dixième chapitre, « Azadi », aborde la lutte pour la liberté au Cachemire en se concentrant sur un moment précis en 2008, lorsque des manifestations non violentes ont éclaté à travers le Cachemire. Roy critique la réponse dure et répressive de l’État.

Le onzième chapitre, « Nine is Not Eleven », analyse les conséquences et la réponse des médias aux attentats coordonnés de Mumbai menés pendant quatre jours en 2008. Roy rejette les comparaisons avec le 11 septembre et met en garde contre l’adoption d’une réponse militante et hostile comme celle les États-Unis ont adopté après le 11 septembre. Le court et dernier chapitre, intitulé « The Briefing », est une réponse fictive à une invite demandant aux contributeurs de « méditer sur l’idée d’une forteresse qui n’a jamais été attaquée » (202).



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