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Né le 4 juillet est un mémoire franc de Ron Kovic publié en 1976, l’année après le retrait des États-Unis du Vietnam et la fin de la guerre. Il détaille le parcours de Kovic, d’un garçon stéréotypé entièrement américain dans les années 1950 à un soldat enthousiaste au Vietnam au milieu des années 1960. Il explore également sa paralysie de la poitrine vers le bas à la suite des combats au Vietnam, sa désillusion ultérieure à l’égard de la politique américaine envers le Vietnam et la guerre, et son implication dans le mouvement anti-guerre.
Les mémoires de Kovic commencent par sa naissance à la date la plus patriotique des dates, le 4 juillet 1946, et son enfance dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, inspirées par des histoires d’héroïsme et de bravoure de la guerre. Le roman se termine par la récupération du pouvoir personnel grâce à l’activisme et au désir de paix et de responsabilité du gouvernement américain de Kovic. Cette tendance à la protestation, au sentiment anti-guerre et à la revendication des droits civils et de l’égalité humaine, qui remettent tous en question l’autorité des institutions américaines, a été importante au cours des années 1960 et 1970. Elle a changé le paysage du débat public américain et son image internationale.
La violence du Vietnam et la violence associée à la répression des manifestations étudiantes généralisées ont été placardées sur tous les écrans de télévision américains et internationaux. La sécurité et la stabilité sociale apparentes des années 1950 avaient été remplacées par cette clameur, et les mémoires de Kovic contribuent à l’époque d’une manière qui reconnaît que l’Amérique se regardait et remettait en question son identité. L’image de l’Amérique était-elle celle de John Wayne, fanfaron et toujours victorieux ? Ou l’image de l’Amérique était-elle celle de la confusion et de la violence, pleine d’hommes brisés revenant d’une guerre douteuse ?
Né le 4 juillet est devenu le prototype des mémoires de la guerre du Vietnam non pas d’un correspondant de presse, mais d’un homme qui avait en fait été au cœur de la bataille. Ce mémoire a éloigné le contrôle de la représentation de la guerre de l’administration politique et militaire et l’a placé entre les mains de ceux qui avaient réellement perdu la vie et l’intégrité physique de Dieu et du pays. De la même manière, le livre représente également les temps tumultueux des années 1960 et 1970.
En 2005, Né le 4 juillet a été réédité avec une nouvelle introduction de l’auteur. En introduction, Kovic fait le bilan des quarante années qui se sont écoulées depuis qu’il a quitté la maison de ses parents pour rejoindre les Marines. Il déplore la guerre en Irak et la considère comme une répétition des mêmes erreurs de l’ère vietnamienne : « Tant de similitudes, tant de choses dites qui me rappellent cette guerre d’il y a trente ans qui m’a laissé paralysé pour le reste de ma vie. Il appelle également au retour de l’esprit de protestation et de bienveillance, un esprit qu’il attribue à son sens de la beauté du monde et de la valeur de la vie. Pour les lecteurs intéressés par les récits de première main de la guerre du Vietnam, la culture de protestation des années 1960 et 1970, et même les conditions dans lesquelles les vétérans du Vietnam sont revenus après la guerre, les mémoires de Kovic s’avèrent une ressource précieuse.
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