Maxime Bernier condamné à une amende de 2 000 $ pour avoir enfreint les ordonnances de santé publique COVID-19 du Manitoba

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Le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, a admis mardi avoir enfreint les restrictions liées à la COVID-19 au Manitoba et a été condamné à une amende de 2 000 $, majorations comprises.

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Bernier a été averti, a remis des billets et a finalement été arrêté en juin 2021 après avoir entamé une tournée prévue dans plusieurs communautés du Manitoba où il avait prévu des rassemblements publics.

« C’était un choix délibéré de ne pas respecter la primauté du droit », a déclaré la juge de la Cour provinciale Anne Krahn dans sa décision.

Les lois peuvent être contestées devant les tribunaux, a ajouté Krahn, mais si les gens pouvaient simplement ignorer celles avec lesquelles ils ne sont pas d’accord, le résultat serait le « chaos ».

Bernier a admis deux accusations en vertu de la Loi sur la santé publique pour avoir enfreint les restrictions sur les rassemblements publics dans le cadre d’un accord avec la Couronne. Deux autres accusations de ne pas s’être isolées en entrant au Manitoba ont été suspendues.

À l’époque, le Manitoba avait imposé des limites strictes à de nombreuses activités alors que les cas de COVID-19 augmentaient, les hôpitaux étaient débordés et des dizaines de patients en soins intensifs avaient été transportés par avion vers d’autres provinces en raison d’une pénurie de lits.

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Bernier a annoncé des plans pour une tournée de plusieurs jours dans plusieurs communautés. Il avait reçu un avertissement préalable d’un responsable provincial de la santé publique de ne pas poursuivre les rassemblements, selon un exposé conjoint des faits soumis au tribunal.

Bernier a assisté au premier événement à Niverville, au sud de Winnipeg, et a reçu des billets pour le rassemblement public et a omis de s’isoler. Il a assisté à un deuxième événement à Saint-Pierre-Jolys et a reçu deux autres billets.

Après avoir quitté Saint-Pierre-Jolys, il a été arrêté et a passé environ 12 heures en cellule. Il a annulé d’autres événements, y compris un grand rassemblement prévu à Winnipeg, et a quitté la province.

L’avocat de Bernier a demandé mardi de simples réprimandes pour les deux chefs d’accusation, tandis que la Couronne réclamait des amendes totalisant 3 300 $. Le juge a prononcé une réprimande pour le premier chef d’accusation et une amende de 1 296 $ pour le deuxième chef d’accusation, plus environ 700 $ de surtaxes et de frais.

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Le procureur de la Couronne Shaun Sass a déclaré au tribunal que Bernier avait ignoré les avertissements et la gravité de la pandémie alors qu’il prévoyait de poursuivre sa tournée.

« Il doit être arrêté et détenu par la police – et à ce moment-là, il arrête alors la tournée Mad Max », a déclaré Sass.

Bernier s’est adressé au tribunal avant que le juge ne prononce l’amende et a déclaré qu’il était injustement visé par l’application de la loi parce qu’il était la seule personne à avoir reçu des billets lors des deux rassemblements auxquels il a participé.

« Je crois que c’était de la répression politique. Ils voulaient faire un exemple et ils voulaient être sûrs que l’autre point de vue (sur les restrictions pandémiques) ne sera pas entendu », a déclaré Bernier au juge.

En dehors du tribunal, Bernier a déclaré aux journalistes qu’il respectait la décision mais se sentait obligé de lutter contre les restrictions liées au COVID-19.

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« Lorsque vous pensez que la législation va à l’encontre de la législation la plus importante de ce pays – la fondation de ce pays, la liberté, notre Charte des droits et notre liberté – je pense que vous devez contester cela. »

Bernier a aussi expliqué qu’il avait décidé de ne pas contester les faits « pour économiser de l’argent » pour les contribuables manitobains, et parce que d’autres causes sur le même sujet étaient déjà entendues en appel au Manitoba.

Un groupe de plusieurs églises a perdu une contestation fondée sur la Charte en 2021 contre les restrictions manitobaines de la COVID-19 sur les rassemblements publics et les services religieux. Un juge a statué que les restrictions étaient autorisées en vertu de la Charte des droits et libertés en réponse à une urgence de santé publique. Les églises ont porté l’affaire devant la cour d’appel où une décision a été réservée.

Bernier a aussi expliqué mardi avoir demandé en vain au juge Krahn de payer le montant de son amende de 2 000 $ à « un groupe de femmes d’un refuge pour femmes ici au Manitoba ».

Le chef du Parti populaire du Canada vient également de lancer, dimanche, sa campagne pour se présenter à l’élection partielle du 19 juin dans la circonscription fédérale manitobaine de Portage-Lisgar. La députée Candice Bergen, qui avait été chef par intérim du Parti conservateur lorsqu’Erin O’Toole a été expulsée, a quitté son siège en février dernier.

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