vendredi, novembre 22, 2024

L’UE accepte des règles historiques sur l’intelligence artificielle

Agrandir / Le commissaire européen Thierry Breton s’adresse aux médias lors d’une conférence de presse en juin.

Thierry Monassé | Getty Images

Les législateurs de l’Union européenne se sont mis d’accord sur les termes d’une législation historique visant à réglementer l’intelligence artificielle, poursuivant ainsi l’adoption du régime le plus restrictif au monde en matière de développement de cette technologie.

Thierry Breton, commissaire européen, a confirmé dans un post sur X qu’un accord avait été trouvé.

Il l’a qualifié d’accord historique. « L’UE devient le tout premier continent à établir des règles claires pour l’utilisation de l’IA », écrit-il. « L’AIAct est bien plus qu’un simple règlement : c’est une rampe de lancement permettant aux start-ups et aux chercheurs européens de mener la course mondiale à l’IA. »

Cet accord fait suite à des années de discussions entre les États membres et les hommes politiques sur la manière de freiner l’IA afin de placer l’intérêt de l’humanité au cœur de la législation. Cela fait suite à des discussions marathon qui ont débuté mercredi cette semaine.

Mmembres du Parlement européen ont passé des années à débattre de leur position avant qu’elle ne soit présentée aux États membres et à la Commission européenne, l’organe exécutif de l’UE. Les trois pays, les hommes politiques et la commission doivent se mettre d’accord sur le texte final avant qu’il ne devienne loi.

Les entreprises européennes ont exprimé leur inquiétude quant au fait que des règles trop restrictives sur cette technologie, qui évolue rapidement et a gagné du terrain après la popularisation du ChatGPT d’OpenAI, n’entraveraient l’innovation. En juin dernier, des dizaines de grandes entreprises européennes, comme le français Airbus et l’allemand Siemens, ont déclaré que les règles semblaient trop strictes pour favoriser l’innovation et aider les industries locales.

Le mois dernier, le Royaume-Uni a organisé un sommet sur la sécurité de l’IA, qui a donné lieu à de larges engagements de la part de 28 pays à travailler ensemble pour lutter contre les risques existentiels liés à l’IA avancée. Cet événement a attiré des personnalités technologiques de premier plan telles que Sam Altman d’OpenAI, qui avait auparavant critiqué les projets de l’UE visant à réglementer la technologie.

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