Louange pour la veuve Résumé et description du guide d’étude


« Praisesong for the Widow » raconte l’histoire d’Avey (abréviation d’Avatara) Johnson de l’enfance au veuvage précoce sous la forme de flashbacks alors qu’elle est en croisière dans les Caraïbes avec des amis. Les amis ne connaissent Avey que comme l’épouse conservatrice d’un homme d’affaires prospère. Cette connaissance et leur engagement envers leur itinéraire le rendent d’autant plus surprenant lorsqu’Avey, en proie à des douleurs à l’estomac qu’elle ne peut expliquer, choisit d’écourter sa croisière et de rentrer chez elle. Elle atterrirait sur l’une des îles voisines et s’envolerait de là.

Alors qu’elle prend cette décision, des éclairs de son passé racontent l’histoire de son enfance d’étés sur l’île de Tatem avec sa grand-tante créole qui lui a raconté l’histoire des Ibos – les gens qu’ils ont enlevés du bateau d’esclaves enchaînés – et leurs fiers et des visages élégants alors qu’ils s’éloignaient simplement des commerçants sur l’eau comme si c’était un sol solide. Elle se souvient des Ring Shouts jubilatoires qu’elle et sa grand-tante regardaient de l’autre côté de la rue, et de la danse que les gens faisaient en criant leurs louanges. Ces souvenirs se fondent dans les souvenirs d’une vie conjugale précoce tout aussi jubilatoire avec Jay (abréviation de Jerome Johnson) passée à danser avec les grands du jazz dans leur salon, à imaginer qu’ils étaient dans leurs salles de danse préférées et à passer du temps doux et joyeux avec leurs enfants.

Le problème survient quand Avey arrive à la saison dans ses souvenirs où elle a finalement été chassée de ses sens avec des soupçons sur l’infidélité de Jay. Ce fut une soirée fatidique où sa folie lui brisa le cœur et chassa le joyeux Jay de lui, remplacé par un homme déterminé à gagner suffisamment d’argent pour les sortir de leur pauvreté et de l’obscurité qui l’accompagnait. C’est alors qu’Avey a commencé sa propre transformation de la fille dansante et joyeuse qu’elle était à l’adulte réservé et étroitement contrôlé qu’elle ne reconnaissait pas lorsqu’elle se regardait dans le miroir.

La rédemption d’Avey survient lorsqu’elle atterrit sur l’île remplie de gens heureux qui attendent de partir en excursion. Dans son hôtel ce soir-là, elle se fond enfin dans la douleur à la fois de la mort de Jerome Johnson, son mari homme d’affaires, et du Jay de leur jeunesse, condamnés à une vie de conformisme et de contrôle sans joie. Le lendemain matin, en se promenant sur la plage, elle croise un vieil homme intrigant partant lui aussi en excursion qui l’invite à l’accompagner. Elle s’en va, et est tellement nourrie et accueillie, tellement soignée de sa douleur refoulée, qu’elle redécouvre sa capacité à danser, et ce faisant, renoue avec son propre héritage perdu, se consacrant à le transmettre à ses propres descendants, tout comme sa grand-tante lui avait transmis les histoires.



Source link -2