L’impôt sur les gains en capital change pour « l’équité intergénérationnelle », dit Trudeau alors que l’opposition grandit

Trudeau a répondu de la même manière à toutes les questions, affirmant que le système est actuellement injuste envers les jeunes qui n’ont pas les moyens d’acheter une première maison et que les personnes plus riches et plus âgées doivent payer plus.

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OTTAWA — Une semaine après le dépôt du dernier budget fédéral, le premier ministre Justin Trudeau est resté sur la défensive tout en répondant à l’opposition croissante des groupes d’affaires et de l’industrie contre les changements proposés à l’imposition des gains en capital.

S’adressant aux journalistes lors d’une tournée de promotion du budget à Saskatoon, en Saskatchewan, Trudeau a été invité à plusieurs reprises à répondre aux critiques sur le principal point de discorde dans le budget de la semaine dernière : l’augmentation du taux d’inclusion de l’impôt sur les gains en capital.

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L’opposition vient de groupes commerciaux et industriels tels que des chambres de commerce, des PDG d’entreprises technologiques et même de l’Association médicale canadienne, à l’ancien ministre des Finances de Trudeau, Bill Morneau.

En réponse à chaque question, Trudeau a battu le même tambour : que le système est actuellement injuste envers les jeunes qui n’ont pas les moyens d’acheter une première maison et qu’il est temps pour les personnes plus riches et plus âgées de payer davantage pour œuvrer à « l’équité intergénérationnelle ». »

Il a également semblé s’en prendre à son ancien ministre des Finances lorsqu’on lui a demandé ce qu’il pensait des commentaires de Morneau selon lesquels l’augmentation du taux d’inclusion créerait un « effet dissuasif » pour ceux qui ont fait ou envisagent de faire des investissements qui mèneront à des gains en capital importants.

«Je comprends qu’il y a ceux qui ont eu beaucoup de succès avec le système d’avant et qui ne veulent pas voir le système changer», a déclaré Trudeau.

« Les jeunes constituent aujourd’hui la plus grande partie de notre main-d’œuvre et s’ils ne voient pas la voie du succès, c’est l’économie toute entière qui en souffre. »

L’augmentation du taux d’inclusion des gains en capital est controversée car, à l’heure actuelle, seule la moitié de tous les gains en capital (qui proviennent de la vente d’actifs comme des actions ou une résidence secondaire) sont imposés dans le cadre de ce que l’on appelle le taux d’inclusion.

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Dans le budget, les libéraux ont déclaré que cela créait une disparité fiscale injuste, car plus vous êtes riche, plus votre revenu est constitué de gains en capital qui ne sont pas entièrement imposés.

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Ainsi, les libéraux ont proposé de réduire de moitié à un tiers le montant exonéré d’impôt pour les gains en capital réalisés par des particuliers qui dépassent 250 000 $ par année. L’exonération inférieure s’appliquerait également aux entreprises, mais à tous les gains en capital, et pas seulement à ceux dépassant 250 000 $ par an.

Le document indique que seulement 0,13 pour cent environ des Canadiens, soit 40 000 par an, seraient touchés par l’augmentation du taux d’inclusion. Les impôts supplémentaires sur les plus-values ​​devraient rapporter 19,4 milliards de dollars dans les coffres du gouvernement au cours des cinq prochaines années.

Cette décision a été immédiatement fustigée par divers groupes d’entreprises et membres de la haute direction, qui ont déclaré que l’augmentation du taux d’inclusion découragerait les investissements au Canada et nuirait à la productivité.

Le lendemain du dépôt du budget, le Conseil canadien des innovateurs a publié une lettre ouverte signée par des centaines de PDG du secteur technologique avertissant qu’un taux d’inclusion plus élevé freinerait l’entrepreneuriat au Canada et que d’autres mesures pour compenser cette augmentation n’étaient pas suffisantes.

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Mardi, l’Association médicale canadienne a averti que le changement pourrait avoir une incidence sur l’épargne-retraite des médecins et, en fin de compte, avoir un impact négatif sur la capacité du Canada à recruter et à retenir des médecins.

Dans un communiqué, la présidente de l’AMC, Kathleen Ross, a déclaré que les médecins pourraient désormais faire face à une « pression financière accrue » en raison des modifications apportées à l’impôt sur les gains en capital et a exhorté le gouvernement à reconsidérer ce changement.

Trudeau n’a pas semblé influencé par ces préoccupations mardi lorsqu’on lui a demandé s’il envisagerait d’exempter les médecins du taux d’inclusion accru proposé.

« Nous ne pensons tout simplement pas qu’il est juste qu’un étudiant, un électricien ou un enseignant paie des impôts sur 100 pour cent de son revenu alors que d’autres ont la possibilité de recourir à des comptables et à des impôts sur seulement 50 pour cent de ce revenu », a-t-il déclaré. » a déclaré en réponse aux questions sur les commentaires de la CMA.

« Alors oui, nous demandons à ceux qui ont le plus réussi dans ce pays de faire un peu plus pour s’assurer que chacun puisse se reconnaître dans le succès de ce pays. »

Il a également réagi aux critiques qui affirmaient que le changement nuirait également aux Canadiens qui investissaient dans l’immobilier au-delà d’une résidence principale et qu’ils devraient payer plus d’impôts s’ils vendaient.

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« Je comprends que pour certaines personnes, cela puisse coûter plus cher s’ils vendent un chalet ou une résidence secondaire. Mais les jeunes ne peuvent pas encore acheter leur résidence principale », a-t-il déclaré.

Trudeau a insisté sur le fait que le programme controversé de rachat d’armes à feu des libéraux se poursuivait malgré un rapport de Radio-Canada mardi matin selon lequel Postes Canada refuse de collecter les armes à feu que le gouvernement a interdites en 2020.

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