LILLEY: Trudeau tente une nouvelle image de marque avant que les conservateurs ne choisissent un nouveau chef

Des photos de Trudeau assis avec Doug Ford de l’Ontario ou Heather Stefanson du Manitoba ne peuvent qu’aider Trudeau avec des électeurs swing. Il peut affirmer qu’il peut travailler au-delà des lignes de parti et le montrer en étant photographié avec des dirigeants conservateurs élus auxquels le favori du PCC, Pierre Poilievre, ne s’attend même pas, du moins pas publiquement.

Tout cela est-il une tentative de renommer Trudeau comme un homme d’État avant que la direction conservatrice ne soit résolue le 10 septembre et que le Parlement ne reprenne le 19 septembre ?

Je suppose que oui, mais les libéraux chevronnés à qui j’ai parlé la semaine dernière ont minimisé cette idée. Ils voulaient proposer un chef de file axé sur ce qu’ils considèrent comme les enjeux qui comptent pour les Canadiens — le coût de la vie, les soins de santé et les changements climatiques.

Peut-être, mais il y a aussi un élément de rebranding en cours ici. Il y a une tentative de présenter Trudeau comme l’homme qui peut travailler avec les dirigeants élus au Canada et avec ceux d’autres pays – une tentative claire de juxtaposition contre Poilievre.

Plus tôt cette année, j’ai écrit sur la possibilité réelle que les libéraux de Trudeau recherchent des élections anticipées en novembre après la campagne provinciale du Québec et le vote municipal d’octobre en Ontario. C’est toujours une possibilité – dans les situations de gouvernement minoritaire, une élection anticipée est toujours possible – seul le temps nous le dira.

Le dernier sondage Abacus indique que 50% du pays considère Trudeau négativement, son parti à 31% est essentiellement à égalité avec les conservateurs à 32%. Léger montre que 61% des Canadiens pensent que les actions de Trudeau ont nui à l’unité nationale.

Les libéraux doivent essayer quelque chose et rebaptiser Trudeau en tant qu’homme d’État par opposition au nouveau chef – ce que les conservateurs auront – pourrait être leur meilleure option.

Trudeau dirigera une retraite du cabinet à Vancouver la semaine prochaine et une retraite du caucus au Nouveau-Brunswick la semaine suivante. Il accueillera peu de temps après la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et pourrait s’envoler pour l’Assemblée générale des Nations Unies à New York et les funérailles nationales du défunt président japonais Shinto Abe, le tout avant la fin de ce mois.

Que ce changement de nom soit délibéré ou non, cela se produit à un moment où Trudeau en a besoin s’il veut rester.

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