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Le gouvernement Ford augmentera le nombre de chirurgies de la cataracte pratiquées en Ontario de près de 20 000 au cours de la prochaine année. Il s’agit d’une étape du plan du gouvernement visant à élargir l’accès aux soins tout en réduisant les temps d’attente en chirurgie.
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Les détails complets du plan seront dévoilés lors d’une conférence de presse prévue lundi à 10 heures au Institut des yeux de Kensington à Toronto. Documents, obtenus par le Soleil de Toronto, détailler une grande partie du plan, qui comprend ce que le gouvernement décrit comme « exploiter davantage les centres communautaires de chirurgie et de diagnostic ».
Dans le cadre de la première d’un plan en trois étapes, le gouvernement permettra aux établissements de soins oculaires de Windsor, Kitchener-Waterloo et Ottawa d’effectuer des chirurgies de la cataracte qui seront couvertes par l’OHIP. Cela verra 14 000 chirurgies supplémentaires effectuées chaque année, tandis que les centres existants travaillant au sein du système recevront un financement pour 4 800 chirurgies de la cataracte supplémentaires par an.
De plus, 900 autres chirurgies oculaires seront financées par les cliniques communautaires existantes – un mélange d’établissements privés et à but non lucratif – ainsi que d’autres chirurgies et procédures de test. Selon les documents gouvernementaux, cela comprend 1 000 chirurgies gynécologiques, 2 845 chirurgies plastiques axées sur des domaines tels que la réparation des tissus mous et plus de 49 000 heures d’IRM et de tomodensitométrie.
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Le premier ministre Doug Ford a répété à plusieurs reprises que toute personne accédant aux services de ces cliniques paiera avec sa carte OHIP, et non avec sa carte de crédit – une promesse que les responsables gouvernementaux disent être tenue dans le cadre de ce plan.
Alors que les fuites du plan de Ford ont déjà attiré les critiques de certains dans le domaine médical, son annonce a le soutien de l’Association des hôpitaux de l’Ontario, de l’Association médicale de l’Ontario ainsi que d’éminents chirurgiens et cadres de certains des plus grands hôpitaux de la province, dont St. Michael’s et le Réseau universitaire de santé à Toronto.
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La deuxième étape du plan du gouvernement, à venir dès la fin de cette année, verra les procédures de coloscopie et d’endoscopie ajoutées à la liste des services assurés couverts dans les cliniques communautaires avec la possibilité d’ajouter davantage de procédures de cataracte, d’IRM et de tomodensitométrie. C’est la prochaine étape qui rencontrera le plus de résistance, car le gouvernement élargit encore les chirurgies pouvant être effectuées dans les cliniques communautaires.
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En février, le gouvernement déposera un projet de loi modifiant la Loi sur les établissements de santé autonomes afin de permettre l’exécution d’un plus grand nombre d’imageries diagnostiques par IRM et tomodensitométrie dans ces cliniques. La législation, si elle est adoptée, permettrait également d’effectuer des chirurgies du genou et de la hanche dans des cliniques communautaires, peut-être dès 2024.
En juillet 2021, la province a annoncé des plans augmenter le financement des hôpitaux de 324 millions de dollars pour permettre la réalisation de 67 000 interventions chirurgicales supplémentaires et 135 000 tests de diagnostic supplémentaires. Cette stratégie faisait partie de la lutte contre l’arriéré chirurgical de plus de 200 000 procédures, un nombre qui est resté constamment élevé avant, pendant et après la pandémie de COVID-19.
Il ne fait aucun doute que nous avons besoin d’un meilleur accès aux chirurgies et en temps opportun; ce plan d’utilisation des cliniques communautaires semble faire partie de la solution.
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Les établissements de santé indépendants existants, répartis dans pratiquement toutes les communautés de l’Ontario, ont fourni plus de 26 000 services assurés par l’État l’an dernier, selon la province. Ces prestations comprennent l’avortement, les tests de minéralisation osseuse, les ultrasons et les mammographies, entre autres procédures.
Le Québec, la Colombie-Britannique, l’Alberta et la Saskatchewan ont déjà recours à des établissements de santé indépendants, qu’ils soient privés ou à but non lucratif, pour effectuer davantage de chirurgies et de tests diagnostiques. Le Québec a commencé à sous-traiter des chirurgies à des cliniques privées pendant la pandémie et a vu plus de 20 000 procédures au cours des six premiers mois du programme.
Il est logique que l’Ontario prenne également des mesures qui allégeraient la pression sur les hôpitaux, accéléreraient l’accès aux soins et donneraient aux patients ce dont ils ont besoin. Il a fallu trop de temps pour en arriver là et bien qu’il avance lentement, le plan du gouvernement Ford va dans la bonne direction.