LILLEY: Le SCRS a déclaré au convoi du gouvernement Trudeau qu’il n’y avait aucune menace pour la sécurité nationale

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Le cabinet Trudeau a été pleinement informé avant d’invoquer la Loi sur les mesures d’urgence qu’il n’y avait aucune menace pour la sécurité nationale, comme l’exige la loi. Cette évaluation est venue du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), l’agence chargée de faire de telles évaluations.

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Des parties du document d’information détaillé ont été lues lors des témoignages lors de l’enquête sur la Loi sur les mesures d’urgence à Ottawa, qui détermine si le seuil légal pour invoquer la loi a été atteint.

Comme le précise la loi, la loi ne peut être invoquée que lorsqu’aucune autre loi au Canada peut faire face à la situation actuelle et lorsqu’il y a une menace à la sécurité nationale. La loi dit aussi que « les menaces à la sécurité du Canada s’entendent au sens Seconde. 2 de la Loi sur le Service canadien du renseignement de sécurité.

La déposition du directeur du SCRS, David Vigneault, a montré que le service de renseignement ne considérait pas le convoi comme une menace au sens de la loi.

« M. Vigneault a déclaré qu’à aucun moment le service n’a évalué que les manifestations à Ottawa ou ailleurs constituaient une menace pour la sécurité du Canada telle que définie par l’art. 2 de la Loi sur le SCRS », lit-on dans la déclaration.

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Seconde. 2 de la Loi sur le SCRS énonce les critères d’une menace, y compris l’espionnage ou le sabotage, les activités influencées par l’étranger, l’utilisation ou la menace de la violence à des fins politiques et l’utilisation d’actes illégaux pour renverser le gouvernement. Le SCRS a examiné la situation et n’a rien trouvé qui atteigne le seuil légal, y compris les dons étrangers faits en ligne pour soutenir le convoi.

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« Le SCRS n’a pas évalué si des États étrangers avaient soutenu les manifestations par le biais de financements ; que des États étrangers ont déployé des techniques de désinformation secrètes ou manifestes ; ou que des acteurs étatiques étrangers ont tenté d’entrer au Canada pour soutenir les manifestations », lit-on dans la déclaration de Vigneault.

Questions pointues

Brendan Miller, l’avocat représentant les organisateurs du convoi, avait posé des questions au témoin Rob Stewart, alors sous-ministre du ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino. Miller a pressé Stewart de confirmer que le cabinet avait été informé du rapport du SCRS, ce qu’ils avaient été, et a ensuite demandé quelle agence leur avait donné des informations selon lesquelles il y avait une menace pour la sécurité nationale conformément à la loi.

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« Personne, autre que le SCRS, n’apporte de conseils à la table, n’évalue cela par rapport à cette menace », a déclaré Stewart. « Le cabinet prend cette décision et leur interprétation de la loi est ce qui régit ici, et les conseils qu’ils reçoivent, et leur décision était évidemment que le seuil était atteint. »

La loi est assez précise : pour invoquer une urgence d’ordre public, il faut qu’il y ait une menace à la sécurité nationale, telle que définie à l’art. 2 de la Loi sur le SCRS et qu’aucune autre loi au Canada ne peut faire face à la menace. Stewart veut vous faire croire que c’est au premier ministre et au cabinet de décider quand invoquer la loi, mais la loi fixe un seuil juridique clair.

Alors que l’arrestation de manifestants, le remorquage de camions, le déblaiement des routes ne nécessitaient pas la Loi sur les mesures d’urgence, cela nécessitait des services de police compétents, ce qui manquait à Ottawa. Les rues, et le convoi, auraient dû être dégagés après le premier week-end.

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Les manifestants n’auraient jamais dû être autorisés à se retrancher, mais le fait que cela se soit produit ne signifie pas que le gouvernement a atteint le seuil légal pour s’accorder à lui-même et à la police des pouvoirs de balayage.

L’enquête n’a pas entendu d’un seul service de police penser que l’application de la loi était nécessaire. Ils ont peut-être trouvé certains aspects utiles, mais ils ont dit qu’il n’était pas nécessaire de nettoyer les rues.

La commissaire de la GRC, Brenda Lucki, est allée plus loin en disant au gouvernement qu’il n’avait « pas encore épuisé tous les outils disponibles ».

Les deux principales agences de sécurité nationale du Canada, la GRC et le SCRS, ont déclaré qu’il y avait plus d’outils à utiliser avant d’invoquer la loi et que le seuil légal pour invoquer la loi n’était pas atteint.

Entendre le témoignage du premier ministre Justin Trudeau va être fascinant.

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