L’homme qui confondait sa femme avec un chapeau et autres récits cliniques Résumé et description du guide d’étude


Oliver Sacks est un professeur de neurologie clinique qui a passé des années à voir des patients. Il a compilé certaines de ses histoires les plus intéressantes et les plus personnelles en un seul volume à partager avec le monde. Son but en écrivant le livre est de présenter le côté personnel de la névrose. Souvent, les livres de ce type sont écrits sous la forme d’une série d’études de cas pleines de terminologie médicale qui laisse le lecteur moyen frustré et peu disposé à terminer le livre. Sacks mélange son jargon clinique avec une empathie personnelle pour ses patients, attirant le lecteur et permettant même au lecteur le plus inexpérimenté de mieux comprendre la vie des handicapés mentaux.

Sacks divise son livre en quatre parties distinctes mais quelque peu entrelacées. Tout comme de nombreuses maladies neurologiques ne s’excluent pas mutuellement, les histoires que Sacks compile ne le sont pas non plus. Dans chaque section, Sacks met en lumière plusieurs histoires de patients souffrant d’une maladie correspondant au titre de la section. Il y a des histoires de pertes mentales, d’excès mentaux, de transports mentaux et du monde des simples.

Dans la section consacrée aux pertes, le lecteur est présenté à plusieurs personnes intéressantes qui souffrent de troubles similaires et chacune fait face à son mode de vie imposé d’une manière différente. Le Dr P. est capable de continuer à vivre sa vie presque aussi normalement qu’avant le début de sa maladie. En fait, il est capable d’adapter son style de vie pour inclure sa maladie d’une manière qui profite à lui et à ses intérêts. Jimmie G. quant à lui est perdu dans un monde du passé et ne pourra jamais rattraper son entourage. Pour Jimmie G., le monde s’arrête en 1945 et toutes les tentatives pour le mettre à jour sont source de frustration pour lui et ses médecins. Christina essaie de mener une vie normale, mais lorsqu’elle se retrouve soudainement sans corps, elle est forcée de faire face à elle-même et à ses problèmes. Ce ne sont là que quelques-unes des personnes que le lecteur trouve dans la première partie et le lecteur découvre à quel point une vie peut changer rapidement et inexplicablement.

La deuxième partie présente des patients avec des excès. Witty Ticcy Ray est probablement la personne la plus mémorable de cette section. Ray souffre du syndrome de Tourette mais souffre n’est pas tout à fait le bon mot quand on parle de Ray. Ray a su utiliser son syndrome à son avantage dans plusieurs domaines. C’est un excellent batteur car il est enclin à se lancer dans un solo sauvage et il est extrêmement divertissant en raison de son esprit décalé. Cependant, Ray a besoin d’aide pour exploiter son syndrome afin de fonctionner raisonnablement à la maison et d’éviter de perdre sa famille.

La troisième partie traite des personnes transportées. Ce concept est un peu difficile à appréhender au début. Bien que Sacks donne une longue description des transports au début de la section, ce n’est que lorsque le lecteur atteint les histoires de Mme O’C. et de Bhagawhandi qu’une lueur de compréhension s’éclaire. Mme O’C. entend de la musique dans sa tête, de la musique irlandaise. La musique la transporte à une époque de son enfance qu’elle pensait perdue à jamais. Elle est capable de se souvenir chaleureusement d’une mère qu’elle a à peine connue et retrouve un morceau d’elle-même enfin restauré. Bhagawhandi souffre d’une tumeur au cerveau inopérable mais au lieu de se décourager à l’idée que sa vie se terminera plus tôt qu’elle ne le devrait, elle trouve du réconfort dans les images qui finissent par la submerger. Ces images ramènent Bhagawhandi dans son Inde natale même si elle est physiquement incapable de faire le voyage de retour.

La quatrième partie est peut-être la section la plus émouvante et la plus intéressante de tout le livre. Il est presque triste que Sacks ait choisi de le laisser jusqu’à la fin, sauf que s’il avait placé cette section en premier, le lecteur aurait peut-être été déçu par les histoires ternes des trois autres sections. Chaque histoire de cette section se concentre sur ce que Sacks appelle « un retardataire ». Ces patients sont considérés comme « simples » par le monde médical et social mais Sacks fait ressortir leur individualité et leurs forces personnelles. Ces histoires sont de véritables « histoires » et le lecteur est rapidement immergé dans la vie de ces patients extraordinaires.



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