Lettres d’aujourd’hui : des retards dans le traitement du cancer tout simplement inacceptables

Qui réparera notre système de santé?

Ayant passé toute ma carrière professionnelle dans le domaine de la santé, je sympathise avec les personnes qui attendent une chirurgie dans de longues files d’attente et en particulier avec celles qui doivent être opérées pour un cancer. Bien que je comprenne pourquoi, je suis navré que notre système en soit arrivé au point où certains peuvent rechercher et payer une clinique privée en raison de l’attente extraordinairement longue dans le système public. Cependant, un système à deux vitesses, un pour ceux qui peuvent se payer des soins privés et un pour ceux qui ne le peuvent pas, est inacceptable dans notre système financé par l’État.

La Loi canadienne sur la santé contient des principes nationaux qui régissent le système canadien d’assurance-maladie, à savoir l’administration publique, l’intégralité, l’universalité, la transférabilité et l’accessibilité. Ceux-ci ne sont pas tous satisfaits.

Notre système de soins de santé est sous assistance respiratoire et s’érode à chaque tournant. Qui va y remédier et quand, afin que nous puissions tous être traités de manière opportune et équitable ?

Elizabeth E. Harris, Nepean

« Combler les échappatoires » juste un euphémisme

En ce qui concerne le libellé de la Loi canadienne sur la santé qui permet aux cliniques privées de fonctionner, le Dr Robert Bell dit qu’il aimerait que l’échappatoire soit fermée. Cette logique me rappelle une époque où les autorités soviétiques arrachaient des parcelles de jardins privés lors d’une famine, au nom de l’universalité.

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