Les taux de divorce au Canada diminuent parce que les Canadiens ne peuvent tout simplement pas se le permettre

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Le taux de divorce au Canada est en baisse, mais ce n’est pas parce que les couples partout au pays sont si amoureux.

Un facteur majeur est qu’ils n’en ont tout simplement pas les moyens.

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Un nouveau rapport mettant en lumière la structure familiale au Canada révèle que le taux de divorce a diminué depuis les années 1990. Le taux est calculé comme le nombre de personnes qui divorcent au cours d’une année donnée pour 1 000 personnes mariées.

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En 1991, ce taux était de 12,7 pour 1 000 personnes mariées. En 2020, il était de 5,6, selon un rapport par l’Institut Vanier de la famille.

« En 2020, près de 43 000 divorces ont été prononcés au Canada – le nombre le plus bas depuis 1973 », indique-t-on.

De nombreuses raisons expliquent la baisse du taux de divorce, notamment la diminution du nombre de divorces prononcés en raison des perturbations causées par la COVID au début de la pandémie. Les couples sont également moins susceptibles de se marier, et s’ils le font, ils attendent plus longtemps, indique le rapport.

Cependant, l’une des principales raisons pour lesquelles les cloches du mariage ne sonnent pas semble être le prix élevé et le coût global de la vie.

Un cabinet d’avocats a mis le coût moyen d’un divorce au Canada à 18 000 $. Un 2021 enquête sur les frais juridiques par Canadian Lawyer Magazine a révélé que le prix d’un divorce contesté varie de 7 500 $ à 25 000 $.

Non seulement le divorce en lui-même coûte cher, mais il en va de même pour trouver un logement convenable, surtout pour une personne nouvellement célibataire.

« Il est désormais très difficile pour quelqu’un avec un salaire moyen de contracter seul un nouveau prêt hypothécaire », a déclaré Sorin Rizeanu, professeur à la School of Business de l’Université de Victoria, dans un article. publié dans La Conversation.

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Rizeanu donne l’exemple du couple de télévision Al et Peggy Bundy de Married… With Children.

S’ils vivaient au Canada à cette époque, « il est probable qu’Al et Peg donneraient la priorité à leurs besoins pratiques plutôt qu’aux complexités émotionnelles, dans une situation malheureuse mais financièrement à flot ».

De plus en plus de jeunes Canadiens choisissent également de vivre chez leurs parents ou dans des ménages multigénérationnels. En 2021, près de la moitié des Canadiens âgés de 20 à 29 ans vivaient avec au moins un parent, indique le rapport, citant les données du recensement. Cela pourrait amener les jeunes à retarder le mariage, évitant ainsi le divorce, afin d’assurer leur sécurité financière ou d’aider leur famille.

« Comprendre ces tendances est important car elles fournissent des informations uniques sur des sujets au cœur de la vie familiale, tels que la fertilité, les finances, le logement et les soins », indique le rapport.

Seul le temps nous dira si davantage de couples canadiens demeureront dans ce qu’on appelle le bonheur conjugal.

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