Les réformes libérales sur la libération sous caution maintiendront davantage de Noirs et d’Autochtones en prison, préviennent les avocats

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OTTAWA — Une association représentant les avocats noirs au Canada affirme que davantage de Noirs seront envoyés en prison si la loi libérale sur la réforme des libérations sous caution est adoptée telle quelle.

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Et Christa Big Canoe, membre de l’Association du Barreau autochtone, affirme qu’il existe un risque de voir davantage de femmes autochtones derrière les barreaux si une disposition proposée concernant l’intimidation et la violence conjugale est maintenue.

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Des représentants de l’Association canadienne des avocats noirs et de l’Association du Barreau autochtone témoignent devant un comité sénatorial étudiant le projet de loi C-48, qui vise à renforcer l’accès à la libération sous caution pour certains récidivistes violents.

La législation élargirait les dispositions d’inversion du fardeau de la preuve pour inclure ceux qui ont déjà été condamnés ou même libérés pour une infraction de violence conjugale.

Big Canoe affirme que les femmes autochtones victimes de violence familiale sont souvent inculpées par la police lorsqu’un agent intervient à un incident, et le fait de transférer à ces femmes la responsabilité de prouver pourquoi elles devraient être libérées avant leur procès comporte un risque de préjudice.

Theresa Donkor, membre de l’Association canadienne des avocats noirs, affirme que le projet de loi mine les efforts du gouvernement libéral pour lutter contre la discrimination raciale et la surreprésentation des Noirs derrière les barreaux.

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