Les partis d’opposition exigent que les libéraux annulent les contrats de production de véhicules électriques et de batteries

Cette décision intervient au milieu de révélations selon lesquelles certaines entreprises feraient appel à des centaines de travailleurs étrangers pour aider à construire les nouvelles usines.

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OTTAWA – Outrés par le fait que des centaines de travailleurs étrangers vont travailler dans des usines de batteries lourdement subventionnées, les partis d’opposition exigent que le gouvernement libéral annule les contrats derrière cinq accords qu’il a signés avec d’importants producteurs d’automobiles et de batteries pour des milliards de dollars de subventions.

Lundi, les députés du NPD et du Bloc Québécois ont déclaré au comité des opérations gouvernementales de la Chambre qu’ils soutenaient la pression des conservateurs pour que le gouvernement publie ses contrats avec cinq constructeurs de véhicules électriques et de batteries qui ont promis de construire des usines au Canada en échange de subventions fédérales massives, dont Stellantis. , Volkswagen et Northvolt.

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Cette décision intervient au milieu de révélations selon lesquelles certaines entreprises feraient appel à des centaines de travailleurs étrangers pour aider à construire les nouvelles usines de batteries de véhicules électriques, ce qui a suscité une forte réticence de la part des syndicats et des députés, craignant de remplacer des travailleurs canadiens qualifiés.

La semaine dernière, NextStar Energy, l’entreprise qui construit la tant vantée usine de véhicules électriques à Windsor, en Ontario, qui devrait recevoir jusqu’à 15 milliards de dollars de subventions fédérales, a confirmé que jusqu’à 900 travailleurs étrangers seraient recrutés temporairement pour aider assembler et installer des équipements dans la nouvelle usine, ainsi que former les travailleurs locaux.

Le bâtiment est une coentreprise entre Stellantis et LG Energy Solution, basée en Corée du Sud.

Vendredi, Radio-Canada a rapporté que le développeur suédois de batteries Northvolt, qui construira une usine de batteries pour véhicules électriques de plusieurs milliards de dollars sur 170 hectares au Québec, fera également appel à « des centaines » de travailleurs étrangers pour aider au lancement de l’usine.

Northvolt recevra jusqu’à 2,7 milliards de dollars en subventions pour terminer la construction et 4,6 milliards de dollars supplémentaires en incitatifs à la production de la part des gouvernements fédéral et québécois.

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Dans les deux cas, les gouvernements fédéral et provinciaux se sont vantés d’avoir réussi à attirer des investissements au Canada, affirmant qu’ils créeront respectivement 2 500 et 3 000 emplois une fois que les usines seront opérationnelles.

Lundi, les députés conservateurs ont déposé une motion au Comité des opérations gouvernementales de la Chambre pour obliger le gouvernement à publier les contrats de ces deux accords, ainsi que de trois autres qui ont reçu des promesses de subventions fédérales.

L’un de ces contrats prévoit des subventions pouvant atteindre 13,2 milliards de dollars à VW pour une usine de batteries pour véhicules électriques à St. Thomas, en Ontario, un autre est une promesse de 332 millions de dollars à Ford Motor Co. et à ses partenaires pour une usine de batteries à Bécancour, au Québec. , et le dernier est un investissement de 551,3 millions de dollars dans Umicore Rechargeable Battery Materials Canada pour fabriquer des composants destinés aux batteries de véhicules électriques.

Lors de l’audience, le NPD et le Bloc québécois ont déclaré qu’ils appuyaient les efforts visant à rendre les contrats publics. Les députés libéraux s’y sont opposés, arguant que les contrats devaient rester privés pour « protéger les investissements étrangers ».

Le leader conservateur à la Chambre, Andrew Scheer, a comparé la situation à celle des actionnaires exigeant de tenir le PDG d’une entreprise responsable.

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« Dans ce cas, nous sommes les représentants, en tant que parlementaires, des actionnaires de ce pays. Les travailleurs de remplacement étrangers venant au Canada grâce aux subventions des contribuables intéressent non seulement les travailleurs de la région, mais aussi toutes les familles canadiennes dont la facture fiscale garantit cela », a déclaré Scheer au comité.

Le député néo-démocrate Gord Johns a déclaré que son parti soutenait la motion conservatrice parce qu’il voulait de la « transparence » et éviter de « futurs problèmes » avec des contrats similaires.

Le député libéral Charles Sousa s’est dit « choqué » par la demande des partis d’opposition.

« Nous avons ici l’opportunité de continuer à favoriser les investissements directs étrangers. Ce sont des questions confidentielles – les députés d’en face l’apprécient », a-t-il déclaré. « Donc, le fait que nous le fournissions puis l’exposions à d’autres met en danger et met en péril l’existence même de la possibilité de faire venir ces investissements au Canada. »

Mais la réunion du comité s’est enlisée à cause de deux heures de querelles procédurales entre les conservateurs, les néo-démocrates et les libéraux sur certaines formulations de la motion. À un moment donné, les députés se demandaient s’ils devaient « supprimer la suppression » d’une partie de la motion qui avait été supprimée plus tôt au cours de la réunion.

La séance a été levée lundi après-midi sans vote sur la motion. Les audiences devaient reprendre lundi soir.

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