Les médecins exhortent Ford à autoriser la poursuite des opérations annulées

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En tant que consortium de prestataires de soins de santé, comprenant des infirmières, des anesthésiologistes et des chirurgiens, nous avons travaillé en première ligne et avons constaté de première main l’impact de la COVID sur notre système de santé.

En tant que professionnels de la santé, nous ne voulons que ce qu’il y a de mieux pour nos patients, et nous sommes dans une position unique pour voir comment ces politiques affectent les Ontariens au quotidien. Ne nuisons pas irrémédiablement aux soins de santé en Ontario.

Bien que nous comprenions que le médecin-chef utilise des autorités telles que la directive 2 pour protéger notre capacité hospitalière, deux ans après le début de la pandémie, nous craignons que cette directive – qui a entraîné l’annulation de milliers de chirurgies dans les hôpitaux et en dehors de l’hôpital cliniques – est appliqué à grande échelle dans tout le système de santé sans consultation ni compréhension adéquate des conséquences.

Les faits

Les temps d’attente pour toutes les chirurgies sont maintenant si longs que beaucoup pensent qu’ils ne pourront jamais être rattrapés. Une part importante de la chirurgie est pratiquée en dehors du système hospitalier.

Des recherches publiées réalisées il y a deux ans au plus fort de la pandémie ont montré qu’il n’y avait aucun fardeau pour le système hospitalier résultant d’interventions chirurgicales non hospitalières et aucun impact sur la sécurité des patients.

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Les conséquences

Le manque de temps en salle d’opération chirurgicale pour traiter des conditions qui ne mettent pas la vie en danger, mais qui changent la vie, qui représentent plus de 90 % des soins de santé fournis dans la province, est désastreux.

Avant la pandémie, il y avait une crise avec des temps d’attente nettement plus élevés que dans d’autres pays industrialisés – ces restrictions continues entraîneront une souffrance massive des patients. L’Ontario devra peut-être envisager d’envoyer des chirurgies aux États-Unis à un coût énorme.

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Nous avons toujours encouragé les soins précoces qui ont des résultats nettement meilleurs pour le patient et la société. Pourquoi attendre d’être confiné à un fauteuil roulant avant d’obtenir une arthroplastie du genou ? Cela a une incidence sur la qualité de vie, la capacité de participer au marché du travail et sur la famille et les soignants.

De plus, si un impact sur les ressources hospitalières est constaté, on peut rapidement réduire les procédures pour faire face à l’augmentation. Il est beaucoup plus facile d’annuler des chirurgies que de les accélérer rapidement, car les patients doivent organiser des congés, obtenir des soins aux enfants et aux personnes âgées et faire face aux effets sur les revenus de leur ménage en ces temps incertains.

Appel à l’action

Nous exhortons vivement le médecin hygiéniste en chef et les élus qui ont été chargés de représenter les intérêts des Ontariens à réexaminer la science et les données entourant la décision et à mettre la santé et le bien-être de ce segment de la population qui a besoin de soins médicaux en priorité ; et nous permettent de fournir les soins que nos patients méritent. Veuillez lever la directive 2 de toute urgence et laissez-nous prendre soin de nos patients.

Votre sincèrement,

Dr MJ Weinberg, Dr T. Born, Dr Len Harris, Dr D. Grace, Dr S. Rice, Dr C. Turley, Dr J. Lacey, Dr F. Lista, Dr Zel Krajden, Dr J. Khanna, Dr D. Motakis, Dr D. Ford, Dr C. Hong, Dr L. Tong, Dr C. Conrad, Dr A. Adipfar, Dr M. Brown, Dr. A. Ganous, Dr R. Rival, Dr P. Soloman, Dr J. Asaria, Dr O. Weiglin, Dr P. Carter, Dr Henderson Lee, Dr Asif Pirani, Mei Lei Ling, Dr. R. Levine, Dr Anna Topchieva, Dr R. Somogyi, Dr K. Jindal, Dr R. Constantine

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