Les jeunes Canadiens pensent que prendre sa retraite à 65 ans est un concept dépassé

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L’opinion des Canadiens sur la retraite évolue considérablement à mesure que le coût de la vie augmente et que l’espérance de vie plus longue devient la norme, l’idée de prendre sa retraite à 65 ans étant l’une des premières victimes.

Selon un sondage national Léger publié par Wealthsimple Inc., 74 pour cent des Canadiens âgés de 24 à 44 ans estiment que l’âge conventionnel de la retraite, considéré comme un arrêt brutal de la vie professionnelle, est un concept dépassé.

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« (Les jeunes générations) recherchent la flexibilité, la personnalisation et le contrôle de leur avenir, plutôt que de se sentir contrôlées par les idées reçues », a déclaré Mike Katchen, directeur général de Wealthsimple.

De nombreux Canadiens de la génération Y et de la génération Z visent une forme de retraite moderne qui leur permette de poursuivre leurs passions personnelles et professionnelles tout au long de leur vie d’adulte, au lieu d’un cheminement de carrière linéaire jusqu’à la retraite, selon l’étude. Cela pourrait signifier un mélange hybride de travail, de voyages, de bénévolat et d’activités entrepreneuriales, ou tout ce qui précède.

Ces idées évolutives sur l’équilibre travail-vie personnelle surviennent alors même que la vie quotidienne devient moins abordable.

Les facteurs qui ont soutenu les générations précédentes sur le chemin de la retraite, comme l’achat d’une maison ou le fait de recevoir des pensions d’employeur, ne sont pas aussi accessibles aux Canadiens aujourd’hui, a déclaré Wealthsimple.

Environ 60 pour cent des travailleurs canadiens n’ont pas accès à un régime de retraite d’employeur.

« Cette nouvelle vision de la retraite est motivée par bien plus qu’un climat économique difficile », a déclaré Katchen. « C’est une nouvelle perspective sur l’avenir. »

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L’enquête indique que 41 pour cent des 25 à 44 ans se disent motivés à prendre leur retraite bien avant 55 ans.

Les personnes interrogées ont déclaré que c’était pour pouvoir poursuivre de plus grandes ambitions liées aux petites entreprises, au conseil, au travail à but non lucratif, aux projets passionnants ou aux activités créatives. Ces ambitions reflètent un désir croissant de « travailler pour vivre » – plutôt que de « vivre pour travailler », surtout lorsqu’il s’agit de quelqu’un d’autre.

Selon l’étude, plus de la moitié des personnes interrogées estiment qu’investir leur a donné plus de flexibilité et de choix qu’ils n’auraient pu l’imaginer.

L’étude révèle que 55 pour cent des 18 à 24 ans considèrent l’investissement comme un moyen de réaliser leur ambition de prendre leur retraite.

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Seulement 19 pour cent des 25 à 44 ans espèrent agrandir leur famille, tandis que 41 pour cent d’entre eux épargnent encore pour acheter une maison.

Léger a interrogé 1 501 Canadiens en ligne du 5 au 13 février.

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