Les Fables d’Ésope par Ésope



LES ÉCHOS D’AESOP

Il est étonnant de voir combien de références populaires et de bon sens se trouvent ici. Ésope trouve ses échos à travers les philosophes de haut vol et les grands-mères terrestres, non seulement greffés dans la littérature du monde civilisé, mais familiers comme des mots familiers dans la conversation quotidienne des peuples, au-delà des frontières. Tout est omniprésent. Et pour couronner le tout, un grand plaisir aussi.

Sagesse, simplicité et divertissement – à travers des histoires inoubliables – que demander de plus


LES ÉCHOS D’AESOP

Il est étonnant de voir combien de références populaires et de bon sens se trouvent ici. Ésope trouve ses échos à travers les philosophes de haut vol et les grands-mères terrestres, non seulement greffés dans la littérature du monde civilisé, mais familiers comme des mots familiers dans la conversation quotidienne des peuples, au-delà des frontières. Tout est omniprésent. Et pour couronner le tout, un grand plaisir aussi.

Sagesse, simplicité et divertissement – à travers des histoires inoubliables – que demander de plus ?

Ésope : les origines

Le plus célèbre des poètes grecs, Esope est né vers l’an 620 avant JC, de naissance esclave. Il appartint successivement à deux maîtres et s’affranchit de ces derniers, en récompense de son savoir et de son esprit.

En tant qu’affranchi dans les anciennes républiques de Grèce, Ésope avait maintenant le privilège et la permission de s’intéresser activement aux affaires publiques ; et Ésope, s’est élevé à un poste de grande renommée – une sorte d’ambassadeur politique. Dans son désir à la fois d’instruire et d’être instruit, il a parcouru de nombreux pays. Et dans sa décharge de ses commissions, on dit qu’il a, par le récit de certaines de ses fables sages, réconcilié les habitants de ces villes avec l’administration de leur temps.

Ici, nous pouvons détecter et comprendre certains des thèmes communs qui parcourent ces fables – ceux du maintien à sa place/station désignée, l’utilité des forces inhérentes qui pourraient ne pas être facilement visibles et les dangers d’aller trop loin.

Ces brins de sagesse simples, et d’autres, mais encore peu nombreux, sont renforcés encore et encore dans différentes situations – ce qui est l’essence du métier d’un fabuliste.


Ésope : le fabuleux fabuliste

La Fable, comme tout conte, contiendra un récit court mais réel ; il cherchera, comme tout Parabole, pour transmettre un sens caché, mais par l’introduction habile de personnages fictifs ; et il gardera toujours en vue, comme sa haute prérogative et son attribut inséparable, le grand but de l’instruction, et cherchera nécessairement à inculquer quelque maxime morale, devoir social ou vérité politique.

Et pourtant, même en essayant de réaliser par elle-même des vérités humaines profondes, elle dissimule ainsi son dessein sous le déguisement de personnages fictifs, en revêtant de la parole les animaux des champs, les oiseaux du ciel, les arbres des bois ou les bêtes de la forêt, que le lecteur recevra des conseils sans s’apercevoir de la présence du conseiller.

Ainsi, la supériorité du conseiller, qui rend souvent les conseils désagréables, est cachée, et la leçon vient avec la plus grande acceptation lorsque le lecteur est amené, inconsciemment à lui-même, à faire appel à ses sympathies en faveur de ce qui est pur, honorable. , et louable, et d’avoir son indignation excitée contre ce qui est bas, ignoble et indigne.

Ce format exigeait également que le fabuliste garde une unité de caractère partout – L’introduction des animaux en tant que personnages devrait être marquée avec un soin et une attention irréprochables à leurs attributs naturels et aux qualités qui leur sont attribuées par le consentement populaire universel. Le Renard doit être toujours rusé, le Lièvre timide, le Lion hardi, le Loup cruel, le Taureau fort, le Cheval fier et l’Ane patient, même s’ils sont faits pour représenter les motifs et les passions des hommes.

Les fables d’Ésope réalisent cette unité et cette cohérence si profondément qu’elles sont maintenant passées dans la conscience populaire. En effet, on peut même affirmer que ces animaux, tels que nous les connaissons aujourd’hui, ont été créés dans ces Fables !


Ésope : le compagnon

Les Fables d’Ésope sont de précieux compagnons. Ces histoires contiennent beaucoup de sagesse distillée et peuvent être utilisées avec un grand effet. On dit que quelques bonnes histoires sont un meilleur équipement moral que les meilleurs traités de philosophes.

Même Socrate est mentionné par Platon comme ayant employé son temps en prison, attendant le retour du navire sacré de Delphos qui devait être le signal de sa mort, à transformer certaines de ces fables en vers de ce qu’il avait confié à la mémoire au cours de sa longue vie.

Socrate, comme Ésope, a compris que nous sommes tous des moralistes, recherchant les jugements humains qui informent les nôtres et les actions des autres. Mais la morale forcée par édit peut être très rébarbative. Cette notion rébarbative de la morale fut ce qui inspira le philosophe Bertrand Russell de remarquer que les dix commandements devraient être accompagnés du genre de rubrique que l’on trouve parfois sur les copies d’examen de dix questions : « Seulement six doivent être tentés ».

Il est à noter que Socrate a essayé d’imiter dans sa propre méthode d’enseignement la technique du grand fabuliste – de laisser l’auditeur arriver à ses propres conclusions, ou en tout cas, d’éviter le plus grand piège dans lequel un enseignant puisse tomber – d’être perçu comme un supérieur moral.

Dans la façon dont Socrate s’est formé en tant qu’enseignant, nous pouvons très bien voir pourquoi le plus terreux et pourtant le plus élevé des philosophes considérait les fables d’Ésope comme des chefs-d’œuvre, une source constante de camaraderie et d’enseignement – et aussi un manuel pour bien enseigner.

Nous serions bien servis de faire de même.



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