Il est conseillé aux citoyens canadiens de revérifier les fournisseurs de services de crypto-trading, car les plateformes peuvent utiliser des organismes de réglementation « fictifs » pour renforcer leur crédibilité.
Selon une alerte aux investisseurs du 20 juin des Autorités canadiennes en valeurs mobilières, certaines plates-formes cryptographiques « prétendues » sont affirmant être approuvé par certaines autorités réglementaires ou organismes de règlement des différends dans « un effort pour paraître légitime ».
« Les sites Web semblent crédibles à première vue, avec des références au traitement des plaintes, au règlement des différends et à la réparation des investisseurs lésés », a déclaré le CSA dans un communiqué.
Alerte aux investisseurs : certains sites Web de cryptographie utilisent de faux organismes de réglementation et de règlement des différends pour paraître légitimeshttps://t.co/Ptqx3RHjfg pic.twitter.com/2QIpwnJdcB
— CSA_News (@CSA_News) 20 juin 2023
L’un de ces sites Web a même déclaré que sa « certification fictive en fait » une plateforme de trading en ligne fiable et digne de confiance « », selon le CSA, ajoutant :
« Mais en y regardant de plus près, le langage des sites Web peut être maladroit et grossier, avec des erreurs d’orthographe, de grammaire ou de syntaxe – un » drapeau rouge « commun des entités illégitimes. »
Certains organismes et organisations de réglementation « fictifs », répertoriés par les ACVM, comprennent la Commission des normes financières FSC Canada, la Commission financière/Finacom PLC Ltd., et son entité associée, la Blockchain Association.
Le CSA affirme qu’aucune des entités répertoriées n’est « connue », tout en suggérant également que toute entité prétendant être membre des organisations est « probablement frauduleuse ».
Cointelegraph a trouvé un liste des entreprises de cryptographie qui sont présentées comme membres de la « Blockchain Association » sur son site Web – l’entité est l’une des organisations de règlement des différends que le CSA a accusées d’être illégitimes.
Cointelegraph a contacté Etheralabs, Gallant Exchange, SmartDec, StormGain, YouHodler et Finacom PLC Ltd., Cointelligence et Asia Blockchain pour commentaires, mais n’a pas reçu de réponse au moment de la publication.
« Quiconque envisage d’utiliser une entreprise de cryptographie qui prétend être certifiée ou membre d’un organisme de règlement des différends devrait essayer de vérifier de manière indépendante que l’organisme référencé existe réellement », a déclaré le CSA dans un communiqué.
En rapport: Binance quitte le Canada et blâme les nouvelles règles
Le régulateur a également conseillé aux citoyens envisageant d’investir dans la cryptographie de vérifier les entreprises par rapport à celles enregistrées auprès du CSA. Il existe actuellement 12 plateformes de crypto-trading autorisées à faire des affaires au Canada, tandis que 11 ont déposé des engagements de pré-enregistrement.
Bien que la déclaration du régulateur ne traite pas de cela, il convient de noter que les entreprises de cryptographie elles-mêmes peuvent être victimes des « fausses » certifications, et la liste des certifications ne signifie pas nécessairement qu’une plate-forme est « frauduleuse ».
La liste complète des organismes et entités de réglementation qui ont été accusés d’être « faux » par le CSA comprend :
- Commission des normes financières FSC Canada
- Commission financière/Finacom PLC Ltd.
- Association Blockchain
- Commission européenne des services financiers et des changes
- Crypto Conduct Authority/Crypto Frugal Ltd. (Irlande)
- Crypto Conduct Authority/Crypto Frugal Ltd. (Royaume-Uni)
- Marchés électroniques internationaux de réglementation et de courtage
- Commission britannique des investissements/BIC PLC Ltd.
- Autorité de surveillance des marchés financiers internationaux
- Crypto Commission Authority/Crypto Commission Ltd.
Asia Express: l’équipe Yuan Stablecoin arrêtée, les nouveaux prix Bitcoin de WeChat, les règles cryptographiques de HK