Les derniers licenciements d’Ubisoft devraient affecter 124 personnes dans le monde

Les derniers licenciements d'Ubisoft devraient affecter 124 personnes dans le monde

MISE À JOUR à 17h au Royaume-Uni : Ubisoft a répondu avec plus de détails sur cette série de licenciements.

Dans une déclaration à Eurogamer, la société a ajouté plus de contexte à sa réorganisation et a confirmé que cela n’affecterait pas les équipes de production.

« Au cours des derniers mois, chaque équipe d’Ubisoft a exploré les moyens de rationaliser nos opérations et d’améliorer notre efficacité collective afin que nous soyons mieux positionnés pour réussir à long terme », indique le communiqué.

« Dans ce contexte, nous annonçons aujourd’hui que nous réorganisons les fonctions générales et administratives de nos studios canadiens et réduisons les effectifs chez Hybride (notre studio VFX basé à Montréal) et dans notre équipe informatique mondiale, ce qui impacte 124 postes au total.

« Ce ne sont pas des décisions prises à la légère et nous apportons un soutien global à nos collègues qui quitteront Ubisoft lors de cette transition. Nous souhaitons également partager notre plus grande gratitude et notre plus grand respect pour leurs nombreuses contributions à l’entreprise. Cette restructuration n’affecte pas notre production. équipes. »


HISTOIRE ORIGINALE 16h30 Royaume-Uni : Ubisoft Montréal est la dernière entreprise touchée par des réductions continues puisque 75 membres du personnel ont été licenciés au studio canadien.

Comme le rapporte Kotaku, les réductions de personnel s’inscrivent dans le cadre d’une « réorganisation » des équipes générales et administratives du studio, d’Ubisoft IT et de son studio SFX Hybride (qui a travaillé sur la série Disney Plus Star Wars The Mandalorian).

Dans un avis au gouvernement du Québec, l’entreprise a indiqué : « Ubisoft procède à un licenciement collectif dans son établissement de Montréal dans le cadre d’une réorganisation de ses services de soutien à la production à travers le Canada, en regroupant ces fonctions à l’échelle du Canada, Ubisoft pourra optimiser ses ressources pour être plus durable sur le long terme. »

Ces licenciements surviennent après qu’Ubisoft Montréal a instauré un ordre de retour obligatoire au bureau en septembre, obligeant les employés à retourner au bureau « minimum » deux jours par semaine.

L’ordre aurait laissé le personnel dans la « tourmente » après que le studio soit revenu sur ses promesses selon lesquelles « le travail à 100 % à distance serait possible ».

L’IGN notait dans son rapport de l’époque qu’une politique similaire chez Activision Blizzard avait contribué à un exode important du personnel. Le personnel d’Ubisoft a émis l’hypothèse que l’introduction de la politique était un « licenciement en douceur » visant à pousser les employés à démissionner sans les inconvénients financiers d’un licenciement massif.

Aujourd’hui, le studio est malgré tout touché par des licenciements.

Cela s’ajoute aux licenciements dans toute l’entreprise en mai, qui comprenaient des employés basés au Royaume-Uni de l’équipe du centre de relation client d’Ubisoft.

En effet, le dernier rapport sur les résultats de l’entreprise indique que l’entreprise a réduit ses effectifs de plus d’un millier de personnes au cours de l’année écoulée.

Ubisoft Montréal est la plus grande équipe de développement de l’entreprise, connue pour avoir travaillé sur ses plus grands succès comme Assassin’s Creed, Far Cry et Rainbow Six Siege.

La semaine dernière, Anika Grant, directrice des ressources humaines d’Ubisoft, a annoncé qu’elle quittait l’entreprise, ce qui, rétrospectivement, peut sembler un départ opportun.

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