Une personne sur cinq a connu une agressivité ou un conflit accru lorsqu’elle travaillait avec le public ou des clients au cours du dernier mois
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Une enquête portant sur la santé mentale des Canadiens a révélé qu’un répondant sur cinq, soit 20 %, a connu une augmentation de l’agressivité ou des conflits lorsqu’il travaillait avec le public ou des clients au cours du dernier mois.
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Le rapport publié jeudi par LifeWorks a révélé que parmi ces travailleurs, seulement 44 % ont déclaré que leur organisation offrait une formation, un encadrement ou un soutien pour les aider à faire face à cette situation.
La société de services et de technologie des ressources humaines a déclaré que ceux qui ont vécu de tels conflits ont un «score de santé mentale» inférieur de plus de 10 points à la moyenne nationale.
«Nous avons traversé des montagnes russes à la suite d’une pandémie», a déclaré Paula Allen, vice-présidente principale, recherche et bien-être total chez LifeWorks. « Donc, le fait que nous assistions à ce conflit n’est pas une surprise compte tenu de ce que la société a traversé. »
Elle a déclaré que l’état de tension constante que beaucoup ont connu ces dernières années les a rendus plus sensibles au stress, mais cela ne le rend pas moins dommageable pour ceux qui doivent y faire face.
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Allen a déclaré que bien qu’ils ne disposent pas de données sur l’augmentation exacte de ces cas depuis la pandémie, le nombre de fois que LifeWorks a été appelé pour aider à faire une formation sur les conflits ou à gérer une situation de conflit a « assez augmenté ».
« (Nous avons inclus) cette question sur l’agression spécifiquement parce que nous avons constaté une augmentation tellement anecdotique de ce que les gens vivaient et de ce qui les préoccupait », a-t-elle déclaré, notant que l’entreprise prévoyait de suivre ces indicateurs à l’avenir.
L’enquête de mai 2022 a été menée en ligne en anglais et en français du 2 au 18 mai et a porté sur 3 000 répondants canadiens qui avaient travaillé au cours des six derniers mois.
Ces résultats font écho à d’autres tendances inquiétantes concernant la violence au travail à la suite de la pandémie. Une enquête nationale en ligne menée par le Congrès du travail du Canada et ses affiliés a révélé qu’un peu plus de deux répondants sur cinq, soit 43,9 %, ont subi au moins un comportement ou une pratique de harcèlement sexuel et de violence au travail au cours des deux dernières années.
Cette étude, publiée le 30 mars, indique que les tiers, tels que les clients et les patients, et les collègues sont les auteurs les plus courants de harcèlement et de violence. Les secteurs les plus couramment représentés par les répondants à l’enquête concernent les emplois en contact avec le public et ceux qui comptent une proportion importante de femmes.
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