Les Canadiens n’ont jamais attendu aussi longtemps pour un traitement médical, selon une étude

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OTTAWA — Les Canadiens attendent plus longtemps que jamais pour voir un médecin, selon la dernière étude annuelle sur les temps d’attente médicale de l’Institut Fraser.

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Le groupe de réflexion rapporte un temps d’attente médian de 27,4 semaines pour que les Canadiens obtiennent un traitement, plus long que les 25,6 semaines signalées en 2021 et nettement plus long que les 9,3 semaines que l’institut a enregistrées dans sa première enquête sur les temps d’attente en 1993.

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Le temps d’attente comprend la période de temps entre le moment où un patient est référé par son médecin de famille à un spécialiste, la consultation avec ce spécialiste et le moment où il reçoit finalement un traitement ou une chirurgie.

Le sondage de cette année a recueilli les réponses de 850 médecins de tout le pays. L’institut a déclaré que les arriérés de COVID-19 faisaient partie du problème, mais a soutenu qu’il s’agissait simplement d’une preuve supplémentaire d’un système de santé défaillant.

« Les temps d’attente excessivement longs demeurent une caractéristique déterminante du système de soins de santé du Canada », a déclaré Mackenzie Moir, analyste des politiques à l’Institut Fraser et coauteur du rapport. « Et ce ne sont pas simplement des désagréments mineurs, ils peuvent entraîner une souffrance accrue pour les patients, une perte de productivité au travail, une diminution de la qualité de vie et, dans le pire des cas, une invalidité ou la mort. »

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Les médecins de l’enquête ont également signalé à l’institut que les patients attendaient en moyenne six semaines de plus que ce qui était cliniquement acceptable.

L’enquête a également ventilé les temps d’attente en fonction des spécialités médicales, l’attente la plus courte pour les traitements de radiothérapie pour traiter le cancer, qui a duré en moyenne 3,9 semaines. Le temps d’attente le plus long concernait la neurochirurgie, qui a pris 58,9 semaines, mais il y avait aussi de longues attentes pour la chirurgie plastique, qui a pris 58,1 semaines et la chirurgie orthopédique où les patients ont attendu en moyenne 48,4 semaines.

L’enquête a révélé que les temps d’attente pour être traités étaient les plus longs à l’Île-du-Prince-Édouard, soit 64,7 semaines, et les plus courts en Ontario, où ils étaient de 20,3 semaines. Le sondage a été envoyé aux médecins dans la première partie de l’année. Depuis lors, les hôpitaux du pays sont soumis à une pression croissante en raison d’épidémies de grippe, de COVID-19 et de virus respiratoire syncytial.

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Le ministre de la Santé, Jean Yves Duclos, a déclaré qu’il savait que les agents de santé étaient plus stressés que jamais.

«De toute évidence, la charge supplémentaire que COVID-19 leur a apportée avec beaucoup d’arriérés, de chirurgies et de diagnostics. Alors oui, c’est une situation très grave et grave maintenant pour les travailleurs et les patients partout au Canada », a-t-il déclaré.

Les provinces ont demandé au gouvernement fédéral d’augmenter substantiellement, jusqu’à 28 milliards de dollars, le Transfert canadien en matière de santé pour augmenter le financement des hôpitaux, des médecins et des infirmières afin de faire face aux pénuries de personnel. Les libéraux ont indiqué leur volonté d’augmenter les transferts, mais veulent que l’argent vienne avec certaines conditions, notamment un meilleur partage des données et une stratégie d’expansion des effectifs de la santé.

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Duclos a rencontré les ministres provinciaux de la Santé le mois dernier, mais les pourparlers ont échoué et se sont soldés par de l’acrimonie.

Il a déclaré jeudi que bien que ces pourparlers n’aient pas abouti, il continue de discuter régulièrement avec ses homologues provinciaux des moyens d’améliorer le système.

« Je suis en contact avec eux presque chaque semaine et mes fonctionnaires parlent presque tous les jours », a-t-il déclaré.

Duclos a souligné les annonces récentes promettant de permettre à davantage de travailleurs formés à l’étranger d’être accrédités au Canada et d’autres mesures que le gouvernement a prises pour améliorer le système.

Il a déclaré que le gouvernement fédéral avait également mis beaucoup d’argent sur la table, citant des augmentations inflationnistes du Transfert canadien en matière de santé et de l’argent pour des initiatives ciblées à travers le pays.

Il a dit que l’argent ne peut pas être la seule solution au problème.

«L’augmentation du Transfert canadien en matière de santé de 5% il y a quelques mois, avec 10% supplémentaires en mars 2023, les soins de longue durée, les soins à domicile, les soins de santé mentale, des dollars supplémentaires pour cela aussi, mais nous devons nous mettre d’accord maintenant sur résultats. »

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