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La majorité des Canadiens ne pensent pas que le premier ministre Justin Trudeau ait un plan pour lutter contre l’inflation, selon un nouveau sondage de Maru Public Opinion. Lorsqu’on lui a demandé si Trudeau avait un «plan solide» pour faire face à l’inflation et faire baisser les prix, 55 % ont dit non, ils ne le croient pas.
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Par comparaison, 20% pensent qu’il a un bon plan et 26% pensent qu’il a un mauvais plan. La ministre des Finances, Chrystia Freeland, a enregistré des chiffres négatifs similaires, tandis que davantage de Canadiens font confiance à la Banque du Canada pour faire face à l’inflation.
Alors que 36% ont déclaré que la banque centrale n’avait aucun plan pour lutter contre l’inflation, 35% ont déclaré avoir un bon plan et 29% l’ont jugé mauvais.
La Banque du Canada a augmenté les taux d’intérêt à quatre reprises depuis mars, passant d’un creux historique de 0,25 % à 2,5 %, y compris un saut de 100 points de base la semaine dernière dans le but de freiner l’inflation. D’autres hausses de taux d’intérêt sont attendues dans les mois à venir.
Mercredi, Statistique Canada publiera les chiffres de l’inflation pour juin, le chiffre devrait être supérieur à 8 % pour la première fois en près de 40 ans après avoir atteint 7,7 % en mai.
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Le sondage a également montré que 59 % des Canadiens se disaient inquiets et que « l’inflation cause de graves problèmes d’argent ». Pendant ce temps, 28 % ont déclaré que l’inflation n’avait aucun impact sur leur vie et qu’ils étaient à l’aise, tandis que 13 % ont déclaré qu’ils étaient paniqués et que « l’inflation entraîne des changements/compromis drastiques dans leur mode de vie ».
Le stress lié à l’inflation était le plus élevé en Alberta, 70 % se disant inquiets, suivi du Canada atlantique à 64 %. Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d’être inquiètes, 62 % contre 57 %, tandis que les personnes âgées de 35 à 54 ans étaient plus inquiètes que les Canadiens plus âgés ou plus jeunes.
Le sondage a sondé les opinions de 1 515 adultes canadiens entre le 24 et le 26 juin. Il n’y a pas de marge d’erreur puisque le sondage a utilisé le panel en ligne de Maru, mais un échantillon probabiliste de cette taille a une marge d’erreur estimée de +/- 2,5 %, 19 fois sur 20.