Les banques s’en prennent au menton, mais voici pourquoi elles méritent un second regard

Les Big Six sont tous des sociétés de haute qualité dotées de bastions économiques durables et de rendements de dividendes impressionnants.

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Les banques canadiennes sont depuis longtemps considérées comme un choix d’investissement solide pour diverses raisons, mais le meilleur avantage qu’elles ont est peut-être la nature oligopolistique du secteur.

Les six grands – à savoir la Banque Royale du Canada, la Banque Toronto-Dominion, la Banque de Nouvelle-Écosse, la Banque de Montréal, la Banque Canadienne Impériale de Commerce et la Banque Nationale – contrôlent collectivement environ 95 pour cent de la part de marché du secteur.

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Leur domination leur confère une influence considérable sur l’économie, notamment la capacité de fixer les taux d’intérêt, les pratiques de prêt et les frais pour divers produits et services financiers. Leurs vastes réseaux de succursales, leur solide stabilité financière et leur offre de produits diversifiée contribuent à leur solide position sur le marché, ce qui rend difficile la concurrence efficace pour les petites banques et les nouveaux entrants.

Cependant, cette structure oligopolistique n’est pas sans critique. Le manque de concurrence entraîne des frais plus élevés pour les clients et une baisse des intérêts payés aux déposants, il est plus difficile pour certains emprunteurs d’obtenir des prêts et la concurrence et l’innovation dans le secteur bancaire ont été entravées.

Néanmoins, on attribue à cet oligopole la capacité d’assurer la stabilité et la résilience du système financier du pays, en particulier pendant les périodes de turbulences financières. En effet, pendant les jours les plus sombres de la crise financière mondiale de 2008, le Canada n’a connu aucune faillite bancaire et n’a eu besoin d’aucun plan de sauvetage. Alors que les banques s’effondraient au sud de la frontière, le Forum économique mondial a déclaré que le système bancaire canadien était « le plus solide au monde ».

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Les réglementations et la surveillance strictes imposées par le gouvernement et les organismes de réglementation ont contribué à maintenir la stabilité de ces institutions, en minimisant le risque de faillite et en protégeant les intérêts des déposants et des consommateurs. Cependant, la domination des Big Six reste une caractéristique déterminante du système bancaire, ayant un impact sur la manière dont les services financiers sont proposés et sur la dynamique concurrentielle au sein du secteur.

Des marques fortes

Les marques fortes sont toujours importantes en affaires, et les banques canadiennes comptent parmi les plus solides. TD, RBC et Banque Scotia sont les trois principales marques au pays, selon une enquête réalisée en 2023 par Brand Directory. La Banque de Montréal et la CIBC ne sont pas loin derrière, se classant respectivement cinquième et huitième. Il est impressionnant de constater que ces cinq banques se classent devant des marques canadiennes bien connues comme Air Canada, Lululemon et Rogers.

Pourquoi les marques fortes sont-elles importantes ? Ils établissent une identité d’entreprise, rendent votre entreprise mémorable et encouragent les clients à acheter chez vous. Cela conduit à un pouvoir de fixation des prix impressionnant et à des marges bénéficiaires plus élevées. Après tout, que serait Coca-Cola sans sa marque emblématique ? Juste un autre cola.

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Rentabilité respectable

Par rapport au reste du marché, les banques canadiennes sont en mesure de générer une rentabilité impressionnante et des rendements élevés. Cela est dû en partie à leur forte identité de marque, mais également à leur environnement opérationnel stable et convivial.

Étant donné que le rendement des capitaux propres (ROE) est un indicateur de rentabilité, le ROE moyen sur cinq ans des banques canadiennes, soit 14,8 pour cent, se compare favorablement au ROE moyen sur cinq ans de seulement 10,7 pour cent pour l’indice composé S&P/TSX. Un pourcentage plus élevé indique qu’une entreprise est plus efficace pour générer des bénéfices à partir de ses actifs existants.

Chez Goodreid, nous recherchons des sociétés qui sont constamment capables de générer des rendements élevés, et les banques canadiennes correspondent à ce modèle. De plus, elles sont capables d’atteindre une rentabilité impressionnante tout en maintenant des bilans solides.

Des multiples attractifs

La valeur est fonction de deux choses : la qualité et le prix. Comme si la qualité impressionnante de nos banques ne suffisait pas, elles ont tendance à se négocier à des multiples de valorisation très attrayants par rapport à l’indice composé S&P/TSX.

Au cours de la dernière décennie, l’indice bancaire S&P/TSX s’est négocié à 11,5x, contre 19x pour l’indice composite. Au cours des cinq dernières années, le multiple bancaire s’est établi en moyenne à 10,9x contre 18x pour le composite ; et au cours de la dernière année, les banques se sont négociées à 10,2x contre 13,6x pour le composite.

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Sur une base relative, les valorisations des banques canadiennes sont systématiquement beaucoup plus attrayantes que celles de l’ensemble du marché. Et ce malgré les nombreux points positifs pour les banques, notamment des rendements de dividendes élevés, une rentabilité impressionnante, des marques fortes et un oligopole confortable.

Des performances impressionnantes

Au cours des 20 dernières années, le marché boursier a connu une volatilité considérable. Il s’agit d’une période marquée par la crise financière mondiale, la pandémie de COVID-19 et la récente flambée d’inflation qui a provoqué la hausse des taux d’intérêt la plus rapide de mémoire récente.

Pourtant, les Big Six ont affiché des rendements totaux annualisés moyens d’environ 10 pour cent. Les 20 prochaines années seront-elles tout aussi bonnes pour les banques ? C’est difficile à dire, mais compte tenu de leurs performances au cours des deux dernières décennies, ce n’est pas une bonne idée de parier contre eux.

Des dividendes sains

La plupart des investisseurs ont soif de revenus, c’est pourquoi une autre raison essentielle de détenir des banques est le revenu qu’elles génèrent pour les actionnaires. Les banques canadiennes ont l’habitude d’offrir des dividendes sains à leurs actionnaires, ce qui les rend attrayantes pour les investisseurs à la recherche de flux de revenus stables.

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Le rendement actuel de l’indice bancaire est de 4,5 pour cent, ce qui se compare avantageusement au rendement composite S&P/TSX de 3,4 pour cent. Le rendement de l’indice bancaire est également bien supérieur à celui de l’indice S&P 500, triplant le faible rendement de 1,5 pour cent au sud de la frontière.

Mais si le rendement impressionnant ne constitue pas une proposition de valeur suffisante, les banques canadiennes ont l’habitude d’augmenter régulièrement leurs dividendes. Cette concentration sur les dividendes a contribué à d’excellents rendements pour les investisseurs. Au cours des 30 dernières années, les dividendes ont représenté 45 pour cent du rendement total du marché boursier canadien.

Histoires connexes

Tout compte fait, investir dans les banques canadiennes offre une multitude d’avantages intéressants. De la stabilité des revenus et de l’appréciation potentielle du capital à la diversification et aux avantages fiscaux sur les dividendes, cette stratégie d’investissement offre une solution complète aux investisseurs recherchant un équilibre entre un revenu constant et une croissance à long terme.

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Les Big Six sont tous des sociétés de haute qualité dotées de bastions économiques durables et de rendements de dividendes impressionnants. En exploitant la stabilité de nos banques et la fiabilité de leurs dividendes, les investisseurs peuvent construire une pierre angulaire résiliente et prospère pour leur portefeuille d’investissement qui résiste à l’épreuve du temps.

Robert Gill est vice-président principal et gestionnaire de portefeuille chez Goodreid Investment Counsel, qui propose aux investisseurs individuels et aux institutions des solutions et des conseils en matière de placement gérés activement. Il est joignable au [email protected].


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