mardi, novembre 19, 2024

Les autorités de la concurrence s’opposent à la fusion de 26 milliards de dollars des opérateurs de télécommunications Rogers et Shaw

Les opérateurs de télécommunications ont déclaré qu’ils restaient déterminés à faire le nécessaire pour unir leurs forces et s’opposeraient à la demande du commissaire à la concurrence d’empêcher la transaction.

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Les autorités fédérales de la concurrence ont jeté une clé dans le projet de fusion de 26 milliards de dollars de Rogers Communications Inc. et de son rival de Calgary Shaw Communications Inc., s’engageant à contester le rapprochement des télécommunications à succès.

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Les entreprises ont été avisées vendredi, après la clôture des marchés, que le commissaire de la concurrence avait l’intention de déposer des requêtes auprès du Tribunal de la concurrence « s’opposant » à la fusion.

Dans une déclaration conjointe, Rogers et Shaw ont déclaré qu’ils avaient proposé de répondre aux préoccupations concernant la concurrence sur le marché canadien du sans fil et qu’ils étaient engagés dans un processus de cession complète de l’activité sans fil de Shaw, Freedom Mobile, « afin de maintenir (un) quatrième opérateur solide » après leur proposition combinaison.

La transaction devait être conclue d’ici la fin du mois de juin, mais les sociétés ont maintenant prolongé la « date limite » de clôture au 31 juillet.

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Il a été entendu pendant des semaines que la cession d’au moins certains des actifs sans fil serait nécessaire pour satisfaire le ministère de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique Canada (ISDE), qui doit également approuver la fusion.

Les opérateurs de télécommunications ont déclaré qu’ils restaient déterminés à faire le nécessaire pour unir leurs forces et s’opposeraient à la demande du commissaire à la concurrence d’empêcher la transaction « tout en continuant à s’engager de manière constructive avec le Bureau de la concurrence dans le but de résoudre cette affaire ».

Rogers et Shaw ont déclaré que l’union de leurs forces profiterait aux Canadiens, car l’entreprise combinée aurait les capacités d’investir dans l’infrastructure numérique, de créer des emplois, de stimuler l’innovation et d’augmenter le choix.

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« De plus, la transaction favorisera une plus grande concurrence en créant le réseau national en propriété exclusive le plus robuste au Canada et en générant plus de choix pour les entreprises et les consommateurs afin qu’ils puissent tirer pleinement parti des avantages économiques et sociaux des réseaux de prochaine génération », ont-ils déclaré dans le communiqué conjoint. déclaration.

Les opérateurs de télécommunications se sont engagés à investir 2,5 milliards de dollars pour construire des réseaux 5G dans l’Ouest canadien au cours des cinq prochaines années, ainsi qu’à établir un «fonds de connectivité» de 1 milliard de dollars dédié à l’acheminement des services vers les communautés rurales, éloignées et autochtones de l’Ouest canadien.

Un montant supplémentaire de 3 milliards de dollars serait affecté pour soutenir d’autres investissements dans les réseaux, les services et la technologie, et jusqu’à 3 000 nouveaux emplois seraient créés dans l’Ouest canadien.

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« Rogers et Shaw restent attachés à la transaction, qui est dans l’intérêt du Canada et des Canadiens en raison des avantages importants à long terme qu’elle apportera aux consommateurs, aux entreprises et à l’économie », ont déclaré les entreprises dans leur déclaration conjointe vendredi.

Le regroupement proposé a été approuvé par les actionnaires de Shaw, la Cour du Banc de la Reine de l’Alberta et le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), qui s’intéressait principalement aux actifs de radiodiffusion des sociétés combinées.

Les actifs sans fil de Shaw, qui, selon les analystes, pourraient rapporter jusqu’à 4 milliards de dollars, auraient suscité l’intérêt des opérateurs de télécommunications rivaux, des fournisseurs de services sans fil ruraux et des acteurs du capital-investissement.

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Anthony Lacavera, fondateur de Wind Mobile dont les actifs ont finalement été vendus à Shaw et renommés Freedom Mobile, a fait part publiquement de son intérêt à racheter les opérations sans fil aux côtés de bailleurs de fonds.

Les actifs de Freedom Mobile de Shaw auraient également attiré une offre du fournisseur de services Internet et de l’opérateur de réseau mobile Xplornet Communications Inc., basé au Nouveau-Brunswick, qui appartient à la société de capital-investissement Stonepeak Infrastructure Partners.

La société montréalaise Quebecor Inc. serait également intéressée par l’achat de Freedom pour s’étendre au-delà de son fief au Québec. Le chef de la direction de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, a publiquement critiqué le paysage national du sans fil dominé par Rogers, Bell de BCE Inc. et Telus Corp., le qualifiant d’« oligopole » qui rend les services sans fil inutilement coûteux pour les consommateurs.

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