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OTTAWA — L’économie canadienne a probablement pris de l’élan en février, progressant pour un neuvième mois consécutif après un gain en janvier, ont révélé jeudi des données de Statistique Canada, incitant les économistes à réviser à la hausse les projections du premier trimestre.
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Le produit intérieur brut réel a probablement augmenté de 0,8 % en février, tiré par des augmentations dans la fabrication et les ressources, a déclaré Statscan dans une estimation rapide. L’économie a progressé de 0,2 % en janvier, ce qui correspond aux attentes, malgré des restrictions accrues en cas de pandémie.
Le début d’année robuste prépare le terrain pour que le PIB du premier trimestre dépasse de loin les prévisions actuelles de la Banque du Canada de 2,0 %, ont déclaré les économistes.
« Au début de l’année, un certain ralentissement de l’activité était attendu en raison des restrictions liées à la pandémie, mais, contrairement aux vagues précédentes, ce n’était pas le cas », a déclaré Benjamin Reitzes, taux canadiens et macro stratège chez BMO Capital Market Economics, dans un Remarque.
« En conséquence, il semble que la croissance du PIB au premier trimestre atteindra un taux annualisé d’environ 4%. »
Avec le gain de février, l’économie canadienne est maintenant de 1,2 % au-dessus des niveaux d’avant la pandémie, a déclaré Statscan. Cela pourrait ajouter à la pression exercée sur la Banque du Canada pour qu’elle agisse de manière agressive sur les hausses de taux lorsqu’elle se réunira à la mi-avril.
« La Banque pourrait donner suite à la récente promesse… qu’elle combattra énergiquement l’inflation, potentiellement en augmentant les taux d’intérêt de 50 points de base », a déclaré Stephen Brown, économiste canadien principal chez Capital Economics, dans une note.
L’inflation a grimpé à 5,7 % et les marchés monétaires voient 50 % de chances d’une hausse de 50 points de base, à 1,0 %, le 13 avril.
En janvier, l’activité dans les industries productrices de biens a bondi, entraînée par une forte reprise de la construction et une poussée de la demande de services publics.
Les services étaient stables car la propagation de la variante du coronavirus Omicron a entraîné davantage de restrictions, bien que l’estimation rapide de février suggère une inversion partielle pour les services d’hébergement et de restauration.
Statistique Canada a également révisé à la hausse le taux de croissance du PIB de décembre à 0,1 % de stable.
Le dollar canadien s’échangeait en baisse de 0,3 % à 1,2517 pour un billet vert, ou 79,89 cents américains, alors que le pétrole chutait et que le dollar américain bondissait sur les espoirs décroissants de progrès dans les pourparlers de paix russo-ukrainiens.