L’économie canadienne reprend vie après avoir stagné l’an dernier : ce que vous devez savoir

La résilience de l’économie signifie que des taux d’intérêt plus élevés restent une possibilité cette année

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Le 31 mars, Statistique Canada a déclaré que l’économie canadienne avait repris vie au début de l’année après avoir stagné à la fin de 2022, compliquant les efforts de la Banque du Canada pour ramener l’inflation à son objectif de 2 %. Voici ce que vous devez savoir :

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  • Produit intérieur bruttelle que mesurée par la production industrielle, a augmenté de 0,5 % en janvier par rapport au mois précédent, annulant plus qu’une baisse de 0,1 % en décembre.
  • Le PIB a augmenté de 0,3 % de plus en février, selon l’« estimation éclair » de Statistique Canada, qui est fondée sur des données préliminaires.
  • Dix-sept des 20 grandes industries que surveille Statistique Canada ont affiché des gains, principalement le commerce de gros, qui a augmenté de 1,8 % par rapport à décembre. Les industries extractives, pétrolières et gazières ont progressé de 1,1 %.
  • Le dollar canadien a quelque peu augmenté et les rendements obligataires à court terme ont augmenté, les négociateurs se repositionnant alors que l’on s’attendait à ce que la Banque du Canada laisse les taux d’intérêt élevés pendant longtemps.

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Passé

L’économie du Canada était censée être en récession à ce moment-là. C’était du moins l’ambiance d’une grande partie de l’année dernière, alors que les économistes pensaient que la poussée d’inflation la plus sévère en quatre décennies et la série de hausses de taux les plus agressives de l’histoire de la Banque du Canada se combineraient pour faire sombrer la reprise après la crise du COVID-19. .

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L’économie a ralenti, mais loin d’être aussi importante que les prévisionnistes l’avaient prédit, car un marché du travail étonnamment vigoureux a compensé les effets de la hausse du coût de la vie. Plus tôt cette année, il semblait que la course impressionnante du Canada avait finalement dérapé lorsque Statistique Canada a signalé que la croissance du PIB avait stagné au quatrième trimestre, ce qui correspond aux prévisions de la Banque du Canada selon lesquelles il n’y aurait pratiquement pas de croissance pour la première partie de 2023.

Mais certains économistes ont observé que les chiffres du quatrième trimestre étaient influencés par un épuisement inhabituellement important des stocks, suggérant que l’économie pourrait encore avoir une étincelle. Cela semble être le cas, car de nombreuses industries qui avaient affiché des baisses en décembre se sont redressées en janvier.

D’où vient la croissance ?

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Les derniers chiffres du PIB suggèrent que le rebond de décembre était un mélange de retours prévisibles à la tendance et d’un courant de demande étonnamment résistant.

Rappelons que TC Energy Corp. a passé du temps en décembre à nettoyer un déversement de son pipeline Keystone au Kansas, ce qui a ralenti les exportations de pétrole vers les États-Unis. Les expéditions avaient repris leur cours normal en janvier. Autre exemple d’explications ponctuelles : la production des grossistes de machines et d’équipement a bondi de 2,4 % en janvier, les fournisseurs ayant reçu un lot d’importations destinées au projet massif de gaz naturel liquéfié de LNG Canada en Colombie-Britannique.

Mais les mathématiques n’expliquent pas tout.

Le taux de chômage est proche d’un creux historique, ce qui semble compenser la hausse de l’inflation et des frais de service de la dette. Les salaires augmentent plus rapidement que les prix pour la première fois en deux ans, ce qui renforce la confiance des consommateurs. Le commerce de détail, les services d’hébergement et de restauration ainsi que les arts et spectacles — des secteurs étroitement liés aux dépenses discrétionnaires des consommateurs — ont tous affiché de solides gains. La destruction de la demande que tant d’économistes avaient prédite ne s’est pas encore produite.

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Qu’est-ce que cela signifie pour les taux d’intérêt?

La Banque du Canada a cessé de relever les taux d’intérêt pour la première fois en un an le 8 mars. L’inflation globale avait régulièrement diminué depuis son sommet de juin, de sorte que les décideurs ont déclaré qu’il était approprié de faire une pause et d’évaluer la situation. Le gouverneur Tiff Macklem avait clairement indiqué qu’il ne voulait pas provoquer de récession s’il pouvait l’éviter.

Cependant, les décideurs ont souligné qu’ils étaient toujours préoccupés par l’inflation et qu’ils préféreraient ramener l’indice des prix à la consommation d’une année sur l’autre à 2 %. (L’inflation était de 5,2 % en février.) Cela signifie qu’une autre augmentation des taux d’intérêt sera sur la table lorsque Macklem et ses adjoints se réuniront pour mettre à jour la politique le 12 avril.

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Une croissance économique plus rapide ne préoccupera la banque centrale que parce qu’elle exercera une pression à la hausse sur l’inflation. (C’est pourquoi il faut généralement une récession pour maîtriser les hausses de prix.) Mais les décideurs examineront probablement ces chiffres et appelleront cela un lavage. Leurs perspectives économiques trimestrielles en janvier prévoyaient un taux de croissance annuel de 1,3 % au quatrième trimestre, et non de zéro, ce que le décompte réel de Statistique Canada a produit.

Les perspectives de croissance de la Banque du Canada au premier trimestre étaient de 0,5 %, et certains économistes ont déclaré que les chiffres mensuels de janvier et de février impliquent que l’économie croît à un taux annuel d’environ 2,5 %.

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Les gains de janvier et de février pourraient représenter certaines de ces étincelles de vigueur que la Banque du Canada croyait déjà voir. Ce calcul sera probablement suffisant pour laisser les taux d’intérêt inchangés en avril. Mais la résilience de l’économie signifie que des taux d’intérêt plus élevés restent une possibilité cette année, et les baisses de taux que certains prévisionnistes voient à l’horizon restent une cloche lointaine.

• Courriel : [email protected] | Twitter: carmichaelkevin

Une version antérieure de cette histoire indiquait que la Banque du Canada avait prédit que l’économie avait progressé à un taux annuel de 0,5 % au quatrième trimestre. C’était sa prédiction pour le premier trimestre. L’erreur a été corrigée. Une version antérieure indiquait également à tort qu’Enbridge Inc. était propriétaire du pipeline Keystone. Cela aussi a été corrigé.

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