Le roi au bout du monde Résumé et description du guide d’étude


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Phillips, Arthur. Le roi du bout du monde. New York : Penguin Random House, 2020.

Dans la première partie du Roi du bout du monde, l’auteur présente Mahmoud Ezzedine. Nous sommes en 1591 et Ezzedine est le médecin du sultan de l’Empire ottoman. Il vit à Constantinople avec sa femme et leur jeune fils. Le sultan lui demande d’accompagner l’ambassadeur et son conseiller, Cafer bin Ibrahim, lors d’un prochain voyage en Angleterre pour rencontrer la reine Elizabeth I. Une fois sur place, Ezzedine trouve l’Angleterre très étrange et sale et aspire à rentrer chez lui. Au palais, Ezzedine parle à un poète épousant l’athéisme. Lorsque Cafer bin Ibrahim apprend cette conversation, il menace de le dire au sultan. Il souhaite qu’Ezzedine soit arrêté ou même exécuté parce qu’il s’intéresse à la femme d’Ezzedine. Lors d’une fête au palais peu de temps avant que l’entourage diplomatique ne soit censé retourner à Constantinople, Ezzedine intervient lorsqu’un des nobles anglais, le baron Moresby, a une crise. La reine Elizabeth renvoie Moresby dans sa maison de campagne dans le nord du Cumberland et demande à l’ambassadeur si Ezzedine pourrait l’accompagner. Croyant que cela aidera Ezzedine à éviter des problèmes potentiels avec le sultan, l’ambassadeur est d’accord.

La deuxième partie présente Geoffrey Belloc, un espion anglais. Nous sommes en 1601. Belloc rend visite à Robert Cecil, le secrétaire de la reine, et lui dit que lui et plusieurs autres espions et membres éminents du gouvernement craignent que le roi Jacques IV d’Écosse soit catholique. C’est inquiétant car James est le prochain à succéder à Elizabeth et elle est malade. Il y a eu une longue histoire de conflits violents entre catholiques et protestants en Europe occidentale à cette époque, qui est décrite brièvement dans des flashbacks sur la vie antérieure de Belloc. Il a vu une foule de catholiques brûler vif un protestant alors qu’il n’avait que quatre ans, et en tant qu’espion, il a infiltré des groupes secrets de catholiques et a appris leurs complots pour renverser le gouvernement. L’un de ces complots impliquait la mère du roi James, Mary, reine d’Écosse, qui, avec ses partisans, prévoyait d’assassiner Elizabeth et de mettre Mary sur le trône anglais. Belloc a fait partie intégrante de l’arrestation et de l’exécution de Mary. Robert Cecil donne à Belloc la permission d’organiser un complot pour déterminer si oui ou non le roi James est catholique comme sa mère. Alors que Belloc essaie d’imaginer qui il pourrait envoyer pour infiltrer le palais du roi, il se souvient que Mahmoud Ezzedine s’est occupé de Moresby lors de sa saisie.

Dans la troisième partie, Ezzedine vit toujours à Cumberland avec Moresby. Il s’appelle désormais Matthew Thatcher, car il s’est converti au christianisme et a changé de nom avant de quitter Londres, espérant mieux s’intégrer aux Anglais. Ezzedine a depuis longtemps cessé de rêver de retourner à Constantinople, car penser à la maison et à sa famille est trop douloureux. Belloc arrive à Cumberland et se présente à Ezzedine sous le nom de David Leveret. Il raconte à Ezzedine la situation avec le roi James et la succession et promet à Ezzedine qu’il le renverra chez lui à Constantinople s’il réussit à déterminer si James est catholique ou non. Ezzedine est d’accord.

Dans la partie IV, nous sommes en 1602 et Ezzedine arrive à Édimbourg sous les auspices d’être un cadeau de la reine Elizabeth à son cousin, le roi James. Il n’est pas présenté au roi pendant des semaines, mais quand ils se rencontrent enfin, Ezzedine pique l’intérêt de James en mentionnant qu’il jouait souvent aux échecs avec le sultan à Constantinople. Les deux hommes commencent régulièrement à jouer aux échecs ensemble et Ezzedine tente de déterminer les croyances religieuses de James au cours de leurs conversations. Cependant, cela s’avère impossible. Belloc et Ezzedine décident alors de lancer une deuxième version de leur plan dans laquelle Ezzedine empoisonnera le roi (avec la substance mortelle appliquée sur les pièces d’échecs, car James a l’habitude nerveuse de toucher les pièces puis de se lécher les doigts) pour voir si il fera une confession sur son lit de mort à un prêtre catholique. S’il ne le fait pas, il sera considéré comme protestant et Ezzedine lui administrera un antidote au poison. Tout se déroule relativement comme prévu, mais alors que le roi est malade, Ezzedine sort pour récupérer l’antidote et James appelle le prêtre pendant son absence, rendant la confession invisible. Ezzedine assure à Belloc que James n’a fait aucune confession et qu’il est donc protestant. Belloc dit à Ezzedine qu’il le ramènera à Constantinople comme promis.

Dans l’épilogue, Belloc retourne à Londres et dit à Robert Cecil qu’il est certain que le roi James n’est pas catholique. Le narrateur note que James avait été informé du complot d’empoisonnement et l’avait accepté pour prouver à quiconque l’interrogeait qu’il n’était pas catholique parce qu’il craignait de paraître légitime en tant que successeur potentiel de la reine Elizabeth. Ezzedine retourne à Cumberland, mais sur son chemin de Cumberland à Londres, il est assassiné dans une taverne par les hommes de King James. Dans une fin alternative, il ne s’arrête pas à la taverne et se rend donc en toute sécurité à Londres puis à Constantinople. Dans le dernier chapitre de l’épilogue, Dieu montre à Ezzedine tous les choix qu’il aurait pu faire tout au long de sa vie et à quel sort ils l’auraient conduit.



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