Le projet Inde-France-Norvège « Solo » obtient un financement CNC, « The Silent Echo » prépare la sortie en France (EXCLUSIF)

Le projet Inde-France-Norvège « Solo » obtient un financement CNC, « The Silent Echo » prépare la sortie en France (EXCLUSIF)

« Eka » (« Solo ») du cinéaste indien Suman Sen a été financé par l’Aide aux Cinémas du Monde, un fonds géré par le CNC.

Le projet, le premier long métrage de Sen, faisait partie du marché de la coproduction 2019 Film Bazaar. Les producteurs de la coproduction Inde-France-Norvège incluent Dominique Welinksi de DW, Bijon et Arifur Rahman de Goopy Bagha Productions ainsi que la société Fickle Formula de Sen. Sen, Welinski et Bijon ont assisté à l’édition 2022 récemment conclue de Film Bazaar.

« Solo » suit Biplab, agent d’assurance longue durée diabétique de 56 ans. Chaque matin, en se rendant à son bureau dans un bus bondé, il est témoin d’un énorme orteil humain d’une statue massive en construction au milieu de la place principale de la ville. Entièrement recouverte d’une bâche bleue, la statue est censée représenter l’Homme du commun. La ville attend avec impatience que le président inaugure la statue monumentale.

Dans la semaine que le film passe avec lui, Biplab s’enfonce de plus en plus dans un état de frustration et de désespoir. Quand tout commence à mal tourner dans sa vie, le sentiment qu’il a laissé tomber ses proches de la même manière que la société le laisse tomber se renforce. Sa culpabilité se transforme en colère et il se retrouve à donner naissance à une révolte de masse dans sa propre ville. Sa résistance donne naissance à un puissant mouvement mondial.

Le projet est encadré par Anurag Kashyap.

Pendant ce temps, le court métrage de Sen qualifié aux Oscars « The Silent Echo », qui a remporté le prix du meilleur court métrage au Raindance Film Festival de Londres en 2021 et le Asian New Wave Award au Kaohsiung Film Festival en 2022, sera projeté publiquement dans les théâtres et les écoles en France pour élever des fonds pour soutenir le village de Dhye et reconstruire les infrastructures de l’Upper Mustang qui est une victime officiellement reconnue du réchauffement climatique. Le film, qui a été tourné dans la région de Mustang au Népal, suit quatre adolescents d’un village de montagne isolé qui passent leurs journées dans un bus abandonné sur une crête, jouant de la musique. Lorsqu’un concours de musique est organisé dans une ville voisine, ils rassemblent l’argent et le courage d’y participer.

Le court métrage suivant de Sen, « Cry Me A River », a été tourné à Taïwan et réalisé avec le soutien du Bureau d’information du gouvernement de la ville de Taichung.

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