Le CUSM risque de perdre des employés en raison de la réforme de la santé, selon un nouveau cadre supérieur

Avant de déposer le projet de loi 15, Dubé avait prédit que sa réforme révolutionnerait le réseau de la santé québécois de 59 milliards de dollars, allant même jusqu’à faire une allusion biblique à la façon dont « les colonnes du temple vont… trembler ». En vertu du projet de loi 15, qui fait son chemin à l’Assemblée nationale, le gouvernement réduirait le nombre d’unités de négociation impliquées dans les négociations sur la santé de 136 à quatre fronts communs, parmi de nombreux autres changements.

Des intérêts commerciaux comme la Fédération des chambres de commerce du Québec ont accueilli favorablement le projet de loi 15, affirmant que «l’accent mis sur la mobilité de la main-d’œuvre et l’innovation devrait conduire à des changements concrets pour améliorer les soins aux patients québécois». Mais les syndicats et les groupes pro-santé publique ont critiqué la législation comme une centralisation excessive qui pourrait ouvrir la porte à davantage de soins privés.

Le CUSM supervise cinq hôpitaux à Montréal, dont les hôpitaux Royal Victoria et Lachine, et emploie plus de 11 500 personnes. En tant que centre affilié à une université, le CUSM attire de nombreux talents médicaux de haut niveau.

Mais comme de nombreux hôpitaux à travers le Québec, le CUSM est aux prises avec une pénurie de personnel médical, en particulier d’infirmières, au cours de la pandémie de COVID-19. Cela a conduit à la fermeture de lits d’hôpitaux, ce qui a fini par provoquer un surpeuplement chronique des salles d’urgence du Royal Victoria, certains patients qui ont dû être transférés dans des unités médicales d’hospitalisation restant à la place.

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