Le chef du BSIF défend l’examen minutieux des risques « non financiers » dans les banques canadiennes

Contenu de l’article

Peter Routledge a rejeté les critiques selon lesquelles son Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) utilise la nouvelle réglementation pour dicter la culture et les valeurs des banques canadiennes et pour dire aux conseils d’administration et aux dirigeants comment gérer l’intégrité et la sécurité de leurs institutions financières.

« Notre ligne directrice demande uniquement aux conseils d’administration de définir la propre culture et les valeurs sous-jacentes de leur institution, puis de prendre des mesures délibérées pour les façonner, les évaluer et les maintenir », a déclaré Routledge dans un discours préparé pour un discours de l’Institut CD Howe à Toronto mercredi.

Contenu de l’article

« Nous constatons la même approche dans notre orientation autour des personnages et des personnes. Nous demandons aux conseils d’administration de définir ce que ces termes signifient pour leur organisation, puis de prendre des mesures positives pour garantir que ces principes sont respectés par la direction.

Routledge a qualifié l’interprétation selon laquelle le BSIF a formulé des attentes concernant des valeurs culturelles spécifiques au sein des institutions financières qu’il réglemente de « mème incorrect » qui interprète mal les mesures prises par l’organisme de réglementation pour faire face aux risques non financiers qui pourraient entraîner des problèmes financiers et de stabilité. Ceux-ci incluent l’ingérence étrangère, les risques liés aux tiers et les cyberrisques, ainsi que la sécurité des actifs physiques et informationnels. Ces risques non financiers existent également dans l’intégrité des dirigeants et le respect des lois des juridictions où les banques opèrent.

« L’histoire financière est jonchée d’entreprises qui ont échoué sur ces dimensions, même si leurs indicateurs financiers ne signalaient pas la gravité de leurs problèmes, peu avant ou jusqu’au dernier jour de leur existence », a déclaré Routledge.

Il a déclaré que les cultures institutionnelles ne peuvent pas être imposées par le point de vue ou l’opinion d’un régulateur car elles sont le produit d’une combinaison d’histoire, d’industrie, de leadership, de gouvernance et d’expérience.

Partagez cet article sur votre réseau social

Source link-27