Le chef de la mafia de Montréal ne parvient pas à faire lever sa condition alors que la peine touche à sa fin

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Le chef de la mafia de Montréal, Raynald Desjardins, a échoué dans ses efforts pour empêcher le Service correctionnel du Canada de tout savoir sur son entreprise alors que la peine qu’il a reçue il y a six ans, pour son rôle de premier plan dans le complot visant à tuer le mafieux Salvatore Montagna, touche à sa fin.

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En septembre dernier, Desjardins s’est qualifié pour une deuxième fois pour une libération d’office sur la peine qui lui restait le 19 décembre 2016 après avoir plaidé coupable à un complot en vue de commettre un meurtre. Ce jour-là, il a été condamné à une peine globale de 14 ans, mais lorsque le temps qu’il avait déjà purgé a été pris en compte, il s’est retrouvé avec une peine de 78 mois de prison.

Montagna a été tué le 24 novembre 2011 dans une embuscade après avoir été convoqué à une réunion dans une maison de Charlemagne, une ville juste à l’est de l’île de Montréal. La théorie de la Couronne dans le cas de Desjardins était que lui et Montagna étaient impliqués dans un conflit pour savoir qui devrait prendre le contrôle de la mafia montréalaise après l’affaiblissement de l’organisation Rizzuto.

Le complot visant à tuer Montagna a commencé après que quelqu’un a tenté de tuer Desjardins à Laval le 16 septembre 2011. Le tireur a raté et, à l’époque, Desjardins et plusieurs autres hommes faisaient l’objet d’une enquête sur le trafic de drogue menée par la GRC. Dans le cadre de l’enquête, la GRC a réussi à intercepter des messages cryptés échangés entre les hommes. Les messages ont révélé que Desjardins croyait que Montagna était à l’origine de l’attentat contre sa vie et qu’il cherchait à se venger.

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La peine de Desjardins expirera en juin. Mais alors qu’il était sur le point d’atteindre sa date de libération d’office l’an dernier, la Commission des libérations conditionnelles du Canada lui a imposé cinq conditions qu’il doit respecter pour éviter d’être renvoyé dans un pénitencier fédéral.

Desjardins a fait appel de la condition qui l’oblige à : « fournir toutes les informations financières requises concernant vos revenus, dépenses, dépôts et toutes transactions bancaires, financières et immobilières à la satisfaction de votre surveillant de libération conditionnelle ».

Il a fait valoir que le crime pour lequel il a été reconnu coupable n’avait rien à voir avec un gain financier et il estime que la condition qu’il remette toutes ses informations financières est injuste.

Mardi, la section d’appel de la commission des libérations conditionnelles a décidé que la condition était nécessaire.

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« Les informations au dossier indiquent que pendant la majeure partie de votre vie d’adulte, vous étiez très bien situé dans le monde du crime organisé et que vous êtes toujours considéré comme un associé actif du crime organisé », a écrit le conseil dans un résumé de sa décision. «Le jugement sur la peine de la Cour supérieure du Québec en date du 19 décembre 2016 note que votre (conflit) initial était l’état de la guerre du pouvoir ou de la succession du possible parrain de la mafia dans la métropole montréalaise. De plus, le tribunal a noté que la raison du complot en vue de commettre un meurtre était la recherche de pouvoir ou de profit.

«Vos antécédents criminels et les infractions sous-jacentes à la peine actuelle sont liés à votre implication dans le monde du crime organisé. L’un des principaux objectifs d’une organisation criminelle est de commettre des infractions pour son profit financier.

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