Le Canada impose des sanctions aux élites économiques haïtiennes pour liens avec des gangs

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Le gouvernement canadien a déclaré qu’il gèlerait tous les avoirs locaux de trois hommes d’affaires haïtiens de premier plan accusés de soutenir les gangs armés du pays, la dernière mesure ciblant ceux liés aux groupes criminels de la nation des Caraïbes.

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Les sanctions visent Gilbert Bigio, président du conglomérat industriel haïtien GB Group, ainsi que d’éminents chefs d’entreprise Reynold Deeb et Sherif Abdallah, a indiqué le gouvernement.

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Les sanctions s’ajoutent à d’autres déjà imposées par Ottawa, notamment à trois politiciens haïtiens en novembre, et « visent à faire pression sur les responsables de la violence et de l’instabilité en cours en Haïti ».

Les États-Unis ont imposé vendredi des sanctions à un actuel et ancien sénateur haïtien, accusant les deux hommes politiques de se livrer à des activités de trafic de drogue.

En septembre, des gangs haïtiens ont créé une crise humanitaire en bloquant l’entrée d’un terminal de carburant, entraînant des pénuries d’essence et de diesel qui ont interrompu la plupart des activités économiques au moment même où le pays signalait une nouvelle épidémie de choléra.

Les décideurs politiques aux États-Unis et au Canada ont cette année été de plus en plus virulents dans les discussions sur les liens présumés entre les gangs et les élites économiques.

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En septembre, deux législateurs américains ont déclaré que les États-Unis devraient sanctionner les chefs de gangs haïtiens et les «seigneurs de la guerre» qui les financent.

Au moins 12 personnes ont été tuées et de nombreuses maisons incendiées dans une communauté près de la capitale haïtienne alors que les gangs se battent pour contrôler plus de territoire, a déclaré un maire à l’Associated Press la semaine dernière.

La communauté a récemment nommé des résidents locaux pour servir de gardes face à une flambée de violence à travers Haïti, mais ils ont été maîtrisés par des gangs avec des mitrailleuses.

Les meurtres sont les derniers imputés à des gangs qui sont devenus plus puissants depuis l’assassinat en juillet 2021 du président Jovenel Moise.

En septembre, les gangs ont créé une crise humanitaire en bloquant un le carburant terminal pendant près de six semaines, stoppant la plupart des activités économiques et déclenchant une discussion à l’ONU sur une éventuelle force de frappe étrangère pour ouvrir le terminal.

Les États-Unis avaient pressé le Canada de prendre l’initiative d’envoyer des forces de sécurité, mais une fois le terminal de carburant ouvert, le gouvernement libéral a subi moins de pressions pour intervenir.

Fin octobre, la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, n’a pas voulu engager le Canada à diriger une force d’intervention, affirmant que le Canada examinait « différentes options ».

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