La vice-première ministre Freeland s’excuse d’avoir déclaré que Poilievre était plus maquillée qu’elle

‘M. Monsieur le Président, le chef conservateur est plus maquillé que moi », a-t-elle déclaré lors de la période des questions à la Chambre des communes.

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La vice-première ministre Chrystia Freeland s’est excusée mardi après avoir accusé le chef conservateur Pierre Poilievre de s’être maquillé en réponse à une question sur la décriminalisation des drogues.

« M. Monsieur le Président, le chef conservateur est plus maquillé que moi», a-t-elle déclaré lors de la période des questions à la Chambre des communes.

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Le président Greg Fergus a demandé à Freeland de retirer son commentaire. « Nous ne commentons pas l’apparence des membres », a-t-il déclaré. Après avoir retiré son commentaire, Freeland a plutôt qualifié Poilievre de faux.

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Lisez l’échange complet ci-dessous (sa remarque sur le maquillage apparaît vers la fin). Ou regardez la vidéo ci-dessus.

Poilievre : Monsieur le Président, après neuf ans, ce premier ministre et le Bloc québécois ne valent pas le prix des impôts inflationnistes et des déficits.

Pire encore, le Bloc québécois et le Parti libéral veulent augmenter radicalement les taxes sur l’essence et le diesel, même si 25 pays ont réduit leurs taxes sur l’essence. Les provinces de l’Ouest ont démontré qu’en réduisant les impôts, elles ont pu faire baisser les prix à la pompe ainsi que l’inflation par rapport aux autres provinces.

Pourquoi le premier ministre refuse-t-il de suivre mon plan sensé consistant à supprimer la taxe jusqu’à la fête du Travail?

Freeland : Monsieur le Président, je suis très heureux que le chef conservateur ait évoqué l’inflation, car cela me donne l’occasion d’annoncer d’excellentes nouvelles aux Canadiens. En avril, le taux d’inflation est tombé à 2,7 %. C’est le plus bas niveau depuis trois ans. Tout cela grâce à notre plan financièrement responsable.

Poilievre : Monsieur le Président, nous avons appris aujourd’hui la terrible nouvelle selon laquelle l’inflation est supérieure de 35 % à la cible. Encore une fois, après huit ans, le premier ministre ne vaut plus le coût des intérêts de la dette.

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Là-bas, ils ne peuvent pas faire de calculs de base. Ce 0,7 % est en réalité un tiers supérieur à l’objectif de 2 %. Ils se félicitent lorsqu’ils réalisent que les Canadiens n’ont pas les moyens de manger, de se chauffer et de se loger.

Pourquoi, au lieu de quadrupler la taxe sur le carbone sur le dos des Canadiens, ne suivent-ils pas notre plan sensé consistant à suspendre toutes les taxes sur l’essence et le diesel jusqu’à la fête du Travail ?

Freeland : Monsieur le Président, le chef conservateur a fièrement et publiquement demandé le congédiement du gouverneur de la Banque du Canada. C’est peut-être le chef conservateur qui devrait perdre son emploi parce qu’il vient de révéler son étonnante ignorance de la cible d’inflation de la Banque du Canada.

La Banque du Canada a un objectif compris entre 1 % et 3 %. Pendant quatre mois consécutifs, l’inflation au Canada s’est maintenue à l’intérieur de cet objectif. C’est une bonne nouvelle pour les Canadiens.

Poilievre : Monsieur le Président, le ministre ne sait même pas que l’objectif est de 2 %. C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles elle manque la cible ; elle ne sait pas ce que c’est.

Il en va de même pour les taux d’intérêt que nous payons sur la dette nationale. Le Premier ministre affirme que doubler la dette nationale n’est pas un problème car les taux sont très bas. C’est pourquoi j’ai proposé de bloquer les taux avec des obligations à 10 ou 30 ans, lorsque les taux étaient bas, comme cela se fait pour les hypothèques.

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Ce ministre incompétent n’a pas fait cela. Nous allons désormais payer davantage d’intérêts sur les 400 milliards de dollars qui seront refinancés cette année.

Pourquoi?

Freeland : Monsieur le Président, la réalité est que le chef conservateur est celui qui est totalement incompétent.

La seule chose qu’il sait faire, c’est critiquer le Canada, critiquer les Canadiens et critiquer notre merveilleux pays.

Le fait est que le taux d’inflation est tombé à 2,7 %. C’est un énorme succès pour notre pays. Chaque membre devrait être content.

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Poilievre : Monsieur le Président, non seulement l’incompétente ministre des Finances ne connaît pas la cible d’inflation, mais elle ne sait pas non plus qu’on fixe des taux bas quand on en a l’occasion.

Les députés se souviennent-ils de l’époque où le premier ministre disait de ne pas s’inquiéter et que nous pouvions doubler la dette nationale parce que, comme il l’a dit, « les taux d’intérêt sont à des niveaux historiquement bas, Glen »?

Le problème, c’est que je lui ai dit à l’époque qu’ils devraient bloquer ces taux pendant 10 ou 30 ans, avec des obligations à long terme. Il s’avère qu’ils ne l’ont pas fait, et maintenant 400 milliards de dollars de cette dette seront transférés à ces taux plus élevés, obligeant les Canadiens à dépenser davantage en intérêts qu’en soins de santé.

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Pourquoi a-t-il embauché le pire courtier hypothécaire du monde pour être notre ministre des Finances ?

Freeland : Monsieur le Président, force est de constater que le chef conservateur est d’humeur grincheuse aujourd’hui. Je pense que nous savons tous pourquoi. La seule chose qu’il sait faire, c’est dénigrer le Canada. Ce qu’il ne peut tout simplement pas supporter, c’est la réalité selon laquelle, grâce à notre plan économique financièrement responsable, l’inflation est à son plus bas niveau depuis trois ans.

L’inflation s’est maintenue dans les limites du taux cible de la Banque du Canada pendant quatre mois consécutifs. C’est une bonne nouvelle pour le Canada et les Canadiens.

Poilievre : Monsieur le Président, les libéraux pensent qu’on rembourse la dette en empruntant davantage, qu’on stoppe l’inflation en imprimant de l’argent et qu’on combat la crise des surdoses en légalisant les drogues dures. Au moins, ils sont cohérents dans leur irrationalité. Maintenant, ils ont été forcés de revenir sur leur légalisation des drogues dures, juste avant les élections, parce que les Canadiens se révoltent contre cette politique.

Aujourd’hui, nous avons une motion qui sera votée à la Chambre pour interdire définitivement les drogues dures. Le gouvernement votera-t-il en faveur de cette motion, ou admettra-t-il qu’il envisage de légaliser à nouveau les drogues après les prochaines élections ?

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Freeland : Monsieur le Président, le chef conservateur est plus maquillé que moi aujourd’hui. Maintenant, je pense que c’est merveilleux…

Certains députés. membres : Oh, oh !

Fergus : Commandez, s’il vous plaît.

Je vais demander au député. vice-premier ministre et ministre des Finances de retirer ce commentaire. Nous ne commentons pas l’apparence des membres.

Freeland : Monsieur le Président, je suis désolé. Je retire ce commentaire.

Le fait est que le chef conservateur est complètement faux. Il est factice lorsqu’il s’agit de ses inquiétudes concernant l’économie. Tout ce qu’il peut faire, c’est dénigrer notre pays. Il est également factice lorsqu’il parle de ses inquiétudes face à la crise des opioïdes. Il essaie de marquer des points partisans à bas prix. Ce n’est pas juste.

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