La nuit dernière à Twisted River de John Irving


En 1954, dans la cuisine d’une exploitation forestière et d’une scierie dans le nord du New Hampshire, un garçon de douze ans anxieux prend la petite amie de l’agent local pour un ours. L’enfant de douze ans et son père deviennent tous deux des fugitifs, forcés de fuir du comté de Coos à Boston, au sud du Vermont et à Toronto, poursuivis par l’implacable gendarme. Leur seul protecteur est un bûcheron farouchement libertaire, autrefois conducteur de rivière, qui se lie d’amitié avec eux.

Dans une histoire qui s’étend sur cinq décennies, Dernière nuit à Twisted River– Le douzième roman de John Irving – décrit le récent demi-siècle aux États-Unis comme « une réplique vivante du comté de Coos, où les haines mortelles étaient généralement autorisées à suivre leur cours ». De la phrase d’ouverture tendue du roman – « Le jeune Canadien, qui ne devait pas avoir plus de quinze ans, avait trop hésité » – à son dernier chapitre élégiaque, Dernière nuit à Twisted River est écrit avec l’authenticité historique et l’autorité émotionnelle de Les règles de la cidrerie et un Prière pour Owen Meany. C’est aussi une histoire aussi violente et dérangeante que le best-seller révolutionnaire de John Irving, Le monde selon Garp.

Ce qui distingue encore Dernière nuit à Twisted River est la voix unique de l’auteur, la voix inimitable d’un conteur accompli. Vers la fin de ce roman émouvant, John Irving écrit : « Nous n’avons pas toujours le choix de la façon dont nous apprenons à nous connaître. Parfois, les gens tombent proprement dans nos vies – comme s’ils venaient du ciel, ou comme s’il y avait un vol direct du Ciel vers la Terre – de la même manière soudaine que nous perdons des gens, qui semblaient autrefois faire toujours partie de nos vies.



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