La hausse de l’impôt sur les gains en capital au Canada fait face aux critiques des groupes d’entreprises

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« Nous appelons le gouvernement à tenir compte des conseils d’un grand nombre des dirigeants les plus respectés du Canada et à s’engager à abandonner l’augmentation peu judicieuse du taux d’inclusion », ont écrit les groupes.

Dans le budget du mois dernier, Freeland a dévoilé son intention d’imposer les entreprises et les particuliers canadiens sur les deux tiers de leurs gains en capital réalisés, contre la moitié actuellement. Le gouvernement a déclaré que les changements, qui devraient entrer en vigueur le 25 juin, n’auraient une incidence que sur 0,13 pour cent des Canadiens et 12,6 pour cent des entreprises. Pour les particuliers, seuls les gains supérieurs à 250 000 $ sont imposés au nouveau taux plus élevé.

Les groupes industriels contestent les estimations du gouvernement, arguant qu’un Canadien sur cinq sera « directement touché au cours des 10 prochaines années et que les effets de cette hausse d’impôts seront supportés par tous les Canadiens, directement ou indirectement ».

La lettre s’ajoute à un chœur de groupes critiquant l’augmentation prévue des impôts. L’Association médicale canadienne s’oppose également aux changements, affirmant que les nombreux médecins qui intègrent leur cabinet seront confrontés à un fardeau fiscal plus élevé. Plus d’un Canadien sur dix possède un immeuble de placement, selon un rapport de Royal Lepage, et ils paieront plus s’ils vendent avec un gain important. Les résidences principales sont exonérées de l’impôt sur les gains en capital au Canada.

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« S’il est adopté, ce changement aura des répercussions importantes, notamment en rendant plus difficile pour les Canadiens l’accès aux médecins, en limitant les possibilités d’emploi et en rendant plus difficile la perspective de démarrer, de faire croître ou de planifier la succession d’une entreprise, en particulier pour les entreprises multigénérationnelles telles que les fermes, les pêcheries et les petites entreprises », ont déclaré les groupes.

Le changement fiscal devrait générer 19,4 milliards de dollars de revenus sur une période de cinq ans, estime le gouvernement. Cet argent pourrait contribuer à contenir les déficits, même si le gouvernement augmente de nouvelles dépenses, notamment des mesures destinées à rendre le logement abordable et à améliorer les perspectives des jeunes.

Freeland n’a pas inclus le changement fiscal dans son principal projet de loi budgétaire du 30 avril, affirmant qu’elle prévoyait de présenter une législation distincte à ce sujet.

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Les quatre autres associations industrielles qui ont signé la lettre sont les Manufacturiers et exportateurs du Canada, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, l’Association canadienne de la franchise et l’Association canadienne des producteurs de canola.

« Notre pays doit mettre fin à sa dépendance à la politique d’impôts et de dépenses, qui sape l’innovation et la croissance au détriment des Canadiens d’aujourd’hui et des générations futures », ont écrit les groupes.

Avec l’aide de Jay Zhao-Murray

Bloomberg.com

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